M. Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite après avoir été blessé dans une attaque contre son palais à Sanaa le 3 juin, était quasiment méconnaissable, la tête recouverte d'un keffieh rouge et blanc et des bandages entourant sa poitrine sous sa chemise blanche. /
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh est apparu, jeudi soir, à la télévision, pour la première fois depuis son hospitalisation le 4 juin, le visage brûlé et les mains recouvertes de bandages.
M. Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite après avoir été blessé dans une attaque contre son palais à Sanaa le 3 juin, était quasiment méconnaissable, la tête recouverte d'un keffieh rouge et blanc et des bandages entourant sa poitrine sous sa chemise blanche.
Le président contesté a affirmé dans une déclaration de quelques minutes diffusée par la télévision officielle yéménite avoir subi "avec succès plus de huit interventions chirurgicales" depuis son hospitalisation à Ryad.
Il a appelé "au dialogue" au Yémen mais n'a pas fait mention d'un éventuel retour dans son pays.
M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, a affirmé soutenir "les efforts" du vice-président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, visant à parvenir à "une entente politique".
Le chef de l'Etat a été blessé dans l'explosion d'une bombe dans la mosquée du palais présidentiel à Sanaa, alors que la contestation contre son régime, entamée en janvier, avait atteint son paroxysme.
Son absence prolongée a donné lieu à diverses spéculations sur son état de santé.
Le Yémen est secoué depuis janvier par une révolte populaire qui a dégénéré en mai en combats armés sanglants entre les forces fidèles à M. Saleh et celles d'un puissant chef tribal. Les violences ont atteint un pic avec des combats à l'arme lourde entre groupes rivaux et l'attaque du palais présidentiel.
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh est apparu, jeudi soir, à la télévision, pour la première fois depuis son hospitalisation le 4 juin, le visage brûlé et les mains recouvertes de bandages.
M. Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite après avoir été blessé dans une attaque contre son palais à Sanaa le 3 juin, était quasiment méconnaissable, la tête recouverte d'un keffieh...
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