Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a salué jeudi la mise en place d'un dialogue national à Bahreïn, destiné à relancer les réformes politiques après la répression de mars-avril, estimant qu'il faciliterait la réconciliation du pays s'il s'avère "authentique".
"Nous saluons l'ouverture d'un dialogue nationale à Bahreïn. S'il est correctement mené, il peut être une force pour la stabilité, la réconciliation nationale et le changement", a déclaré Ban Ki-moon, lors d'un point presse à Genève.
"Ce dialogue doit être authentique, pleinement inclusif et (...) doit définir une étape pour de véritables réformes qui répondent aux aspirations légitimes du peuple de Bahreïn", a ajouté le secrétaire général des Nations unies.
Le dialogue national s'est ouvert solennellement samedi et comporte quatre groupes de réflexion, portant sur les réformes politiques, économiques, sociales et celles relatives aux libertés publiques.
Chaque groupe compte une soixantaine de participants et se réunit au rythme de trois fois par semaine.
Mais le principal mouvement de l'opposition chiite à Bahreïn, le Wefaq, a indiqué jeudi qu'il allait boycotter les réunions des comités économique et social et qu'il considère que ce dialogue ne débouchera pas sur une solution.
Ce forum intervient après la répression en mars de la protestation menée essentiellement par les chiites, majoritaires parmi la population locale, contre la vieille dynastie sunnite des Al-Khalifa qui contrôle les postes clés du pouvoir.
Le Wefaq avait été le principal animateur du mouvement de protestation, réprimé au prix de 24 morts, selon les autorités, tandis que quatre manifestants ont depuis perdu la vie en détention.
"Nous saluons l'ouverture d'un dialogue nationale à Bahreïn. S'il est correctement mené, il peut être une force pour la stabilité, la réconciliation nationale et le changement", a déclaré Ban Ki-moon, lors d'un point presse à Genève.
"Ce dialogue doit être authentique, pleinement inclusif et (...) doit définir une étape pour de véritables réformes qui répondent aux aspirations légitimes du peuple de Bahreïn", a ajouté le secrétaire général des Nations unies.
Le dialogue national s'est ouvert solennellement samedi et comporte quatre groupes de réflexion, portant sur les réformes politiques, économiques, sociales et celles relatives aux libertés publiques.
Chaque groupe compte une soixantaine de participants et se réunit au rythme de trois fois par semaine.
Mais le principal mouvement de l'opposition chiite à Bahreïn, le Wefaq, a indiqué jeudi qu'il allait boycotter les réunions des comités économique et social et qu'il considère que ce dialogue ne débouchera pas sur une solution.
Ce forum intervient après la répression en mars de la protestation menée essentiellement par les chiites, majoritaires parmi la population locale, contre la vieille dynastie sunnite des Al-Khalifa qui contrôle les postes clés du pouvoir.
Le Wefaq avait été le principal animateur du mouvement de protestation, réprimé au prix de 24 morts, selon les autorités, tandis que quatre manifestants ont depuis perdu la vie en détention.
Le chef de l'ONU Ban Ki-moon a salué jeudi la mise en place d'un dialogue national à Bahreïn, destiné à relancer les réformes politiques après la répression de mars-avril, estimant qu'il faciliterait la réconciliation du pays s'il s'avère "authentique"."Nous saluons l'ouverture d'un dialogue nationale à Bahreïn. S'il est correctement mené, il peut être une force pour la stabilité,...
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