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Liban/Confiance : « Nous ne demandons que la justice, est-ce un crime ? », interroge Siniora

Fouad Siniora, dernier député à intervenir au troisième jour du débat de confiance, a estimé que la transition de pouvoir entre le cabinet Hariri et le gouvernement de Nagib Mikati n'a nullement été le fruit d'un processus d'alternance démocratique. « Ce n’était pas un changement imposé par la volonté des électeurs, mais  (…) par la force des armes », a déclaré l’ancien Premier ministre.

« Nous ne demandons que la justice, qui est le fondement de la dignité, est-ce un crime ? (…) Nous voulons dévoiler la vérité et l’accusé peut prouver son innocence. (…) Les droits de la défense que permet le TSL sont très larges », a-t-il ajouté au sujet du tribunal Spécial pour le Liban.

Sur les armes du Hezbollah, M. Siniora a rappelé avoir dit, en Europe et aux Etats-Unis, que cette question était « une question interne devant être discutée sur la table de dialogue. (…) Mais ces armes ont été utilisées à l’intérieur du Liban dès que le premier problème politico-sécuritaire s’est présenté ».

Rappelant que le Hezbollah a déclaré que ses membres visés par l’acte d’accusation du TSL ne seraient jamais arrêtés, Fouad Siniora a demandé au gouvernement en général et au Premier ministre Nagib Mikati, en particulier, s’ils approuvaient cette déclaration.

Fouad Siniora, dernier député à intervenir au troisième jour du débat de confiance, a estimé que la transition de pouvoir entre le cabinet Hariri et le gouvernement de Nagib Mikati n'a nullement été le fruit d'un processus d'alternance démocratique. « Ce n’était pas un changement imposé par la volonté des électeurs, mais  (…) par la force des armes », a déclaré...