Quatre pays européens (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Portugal) ont déposé depuis plusieurs semaines un projet de résolution assimilant la répression en Syrie à un crime contre l'humanité. Mais la Russie, qui bénéficie d'un droit de veto, "reste opposée à l'adoption d'une résolution", a rappelé Alain Juppé lors d’une conférence de presse. "Nous continuons à travailler pour réunir une majorité aussi large que possible (au Conseil) et mettre aux voix ce projet de résolution", a-t-il assuré. Pour isoler Moscou et Pékin, les Occidentaux cherchent à obtenir le soutien de l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud qui siègent parmi les dix membres non-permanents du Conseil, mais qui restent eux aussi très réticents à une résolution contre la Syrie.
M. Juppé a aussi jugé "extrêmement faible, pour ne dire nulle" la capacité du régime de Bachar al-Assad à se réformer. "Quand on se comporte comme il se comporte, et l'escalade de la violence ne cesse pas, la crédibilité disparaît", a-t-il estimé.
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