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Actualités - TSL

Les réactions au discours de Nasrallah : entre critiques acerbes et approbation

Le discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ne cesse de susciter diverses critiques et réactions au sein de l'opposition. Le coordinateur général des forces du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a accusé, dimanche, le chef du Hezb Hassan Nasrallah de "prendre le Liban en otage "

Le coordinateur général des forces du 14 Mars, Farès Souhaid, a accusé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, de "prendre le Liban en otage "

, dans une déclaration au journal an-Nahar. "L'enthousiasme que Nasrallah affiche quant à la formation du Cabinet Mikati confirme, une nouvelle fois, que le Hezbollah place le Liban sous la tutelle de ses armes", a-t-il souligné, "Nasrallah recherche le soutien du Premier ministre Nagib Mikati et du nouveau gouvernement vu que son parti est accusé d'être impliqué dans les assassinats politiques depuis 2005, nous ne permettrons pas que le gouvernement soit sous le contrôle du Hezb ou qu'il soit placé en confrontation avec le tribunal international", a-t-il averti.
De son coté, le député du Courant du futur Hadi Hobeiche a affirmé lors d'une brève intervention à la radio Voix du Liban que les "preuves" présentées par Hassan Nasrallah sont insignifiantes et n'influencent pas le travail du TSL.

 

Les réactions positives au discours du secrétaire général n'ont toutefois pas manqué au sein de la majorité, le député du bloc du Changement et de la Réforme Salim Salhab ayant affirmé à la VDL que les Libanais "doivent préserver leur calme et éviter de se lancer dans des réactions ou des déclarations alarmantes qui pourront mener le pays vers la discorde".
Le ministre du Tourisme Fadi Abboud a cependant précisé à la même radio que le discours de Hassan Nasrallah ne sape pas l'engagement de Nagib Mikati envers les résolutions internationales.
Peu après le discours du secrétaire général du parti chiite, le chef des Marada, Sleimane Frangié a réitéré le soutien de son parti à la résistance, soulignant que les preuves présentées par Nasrallah confirment, une nouvelle fois, la politisation irréfutable du Tribunal international, qui cherche à porter atteinte au Hezbollah. M. Frangié a souligné que la majorité ne cherche en aucun cas le conflit, précisant que les Libanais déploieront tous les efforts nécessaires pour éviter la discorde.
Dans le même sens, le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun avait déclaré, hier soir, que le chef du Hezbollah a remporté la bataille contre le tribunal international par les preuves qu'il a présentées dans son discours.
Dans un discours télévisé, le secrétaire général du Hezbollah avait de nouveau accusé samedi soir le TSL d'être "utilisé à des fins politiques".
Hassan Nasrallah avait exclu l'arrestation de quatre suspects de son parti cités dans les mandats d'arrêt émis par le tribunal de l'ONU enquêtant sur l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
"Personne ne pourra arrêter ceux qui sont mentionnés dans l'acte d'accusation (...). Il ne sera pas possible de les arrêter ni dans 30 jours, ni dans 30 ans, ni dans 300 ans", a-t-il averti. "Nous rejetons le tribunal international et toutes les accusations nulles et non avenues qui émanent de cette instance", a-t-il poursuivi." "Les choses iront jusqu'au procès par contumace, le verdict est déjà prêt", a-t-il encore dit, estimant que le tribunal cherchait "à porter atteinte au Hezbollah". Les quatre membres du Hezbollah mentionnés dans l'acte d'accusation du tribunal "ont un passé honorable dans la lutte contre l'occupation" israélien, a assuré le leader chiite.
Présentant des films et des documents à l'appui, Hassan Nasrallah a accusé la commission d'enquête d'avoir secrètement évacué 97 de ses ordinateurs via Israël, mettant ainsi en doute son impartialité. Il a également accusé le président du tribunal, le juge Antonio Cassese d'être "l'ami d'Israël" et l'adjoint de Detlev Mehlis, Gerhard Lehmann, d'avoir été soudoyé et d'avoir vendu des informations concernant l'enquête.

, dans une déclaration au journal an-Nahar. "L'enthousiasme que Nasrallah affiche quant à la formation du Cabinet Mikati confirme, une nouvelle fois, que le Hezbollah place le Liban sous la tutelle de ses armes", a-t-il souligné, "Nasrallah recherche le soutien du Premier ministre Nagib Mikati et du nouveau gouvernement vu que son parti est accusé d'être impliqué dans les assassinats...