Mais la carrière de Peter Falk ne se résumait pas à cela. Meilleur copain de John Cassavetes et de Ben Gazzara, les trois camarades inséparables de Husbands – qui se retrouvaient souvent sur le plateau de Cassavetes – l’étaient aussi dans la vie. Dans une interview donnée dans les années 80 sur leur camaraderie, Peter Falk avouait, avec beaucoup de tendresse, que le plus fou d’entre eux était John, que celui qui avait le plus de succès auprès des femmes était Bennie (à cause du timbre de sa voix, dit-il), que le plus drôle – sans aucune intention – c’était lui, mais que les deux autres l’étaient intentionnellement, qu’il était le plus trouillard et le plus paresseux, alors que John était courageux et têtu, et de conclure diplomatiquement qu’avec les trois, c’était comme une « Photo finish », c’est-à-dire lorsqu’on ne pouvait départager l’arrivée de deux chevaux. Une manière à lui de dire que les trois se complétaient. D’ailleurs, c’est ce que l’on ressent dans les films que concoctait John Cassavetes pour ses amis.
Cinema- - Carnet morose
Colombo a fermé l’œil
OLJ / le 29 juin 2011 à 23h07
Mais la carrière de Peter Falk ne se résumait pas à cela. Meilleur copain de John Cassavetes et de Ben Gazzara, les trois camarades inséparables de Husbands – qui se retrouvaient souvent sur le plateau de Cassavetes – l’étaient aussi dans la vie. Dans une interview donnée dans les années 80 sur leur camaraderie, Peter Falk avouait, avec beaucoup de tendresse, que le plus fou d’entre eux était John, que celui qui avait le plus de succès auprès des femmes était Bennie (à cause du timbre de sa voix, dit-il), que le plus drôle – sans aucune intention – c’était lui, mais que les deux autres l’étaient intentionnellement, qu’il était le plus trouillard et le plus paresseux, alors que John était courageux et têtu, et de conclure diplomatiquement qu’avec les trois, c’était comme une « Photo finish », c’est-à-dire lorsqu’on ne pouvait départager l’arrivée de deux chevaux. Une manière à lui de dire que les trois se complétaient. D’ailleurs, c’est ce que l’on ressent dans les films que concoctait John Cassavetes pour ses amis.
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