La délivrance de ce mandat d'arrêt "est la confirmation qu'aujourd'hui la question n'est pas de savoir si Kadhafi doit quitter le pouvoir, mais comment et quand il va le quitter", a déclaré M. Juppé lors d'un point presse à Bordeaux (sud-ouest), ville dont il est le maire.
"On est en train, avec nos partenaires de la coalition, de l'Union africaine, avec les pays arabes, de rechercher cette solution qui sera une solution politique permettant d'aboutir à un cessez-le-feu et à l'arrêt de l'intervention militaire", a ajouté Alain Juppé.
Pour Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay, "il résulte de cette décision (de la CPI), d'une signification majeure, la confirmation que M. Kadhafi a perdu toute légitimité et qu'il est entièrement isolé".
"La France appelle au plein respect des obligations internationales liées à la CPI", a ajouté le porte-parole dans un communiqué.
La Cour pénale internationale a annoncé lundi la délivrance d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le colonel Mouammar Kadhafi, deuxième chef d'Etat à être poursuivi par cette instance après le président soudanais Omar el-Béchir.
Les juges ont également lancé des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, et le chef des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi, comme l'avait demandé le procureur Luis Moreno-Ocampo.
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