Près de six mois après la chute du régime du président Ben Ali, "le paysage médiatique tunisien n’a pas été renouvelé", souligne RSF dans un communiqué, en soulignant que la nouvelle démocratie "ne pourra pas voir le jour sans médias réellement indépendants".
"Nous savons qu’une transition de cette envergure ne se fait pas du jour au lendemain. Mais l’absence de liberté de la presse était l’une des principales caractéristiques de l’ancien régime, et il est urgent de rompre totalement avec ce triste héritage", ajoute RSF.
L'association note qu'à ce jour les nouvelles autorités n’ont accordé aucune licence dans le domaine de l’audiovisuel, qu’il s’agisse de médias qui existaient déjà clandestinement du temps du régime de M. Ben Ali, tels que Radio Kalima ou Radio 6, ou de médias qui ont déposé leur dossier au lendemain du 14 janvier, date du départ de l'ex-président.
Pour protester contre le fait que la webradio Radio Kalima n'a toujours pas reçu de licence d'émettre, son directeur Omar Mestiri a entamé, le 21 juin, une grève de la faim.
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