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Liban

La Rencontre du Kesrouan prône une mobilisation populaire face au coup de force « syro-iranien »

Naoufal Daou s’adressant aux représentants de la presse.

Membre du bureau exécutif de la « Rencontre indépendante » du Kesrouan-Ftouh, M. Naoufal Daou, a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué les retombées possibles de la formation du nouveau gouvernement, à la lumière des derniers développements dans le pays et à l’échelle régionale.
Dénonçant « le coup de force caractérisé mené (par le 8 Mars, sous la conduite du Hezbollah) pour court-circuiter les résultats des élections législatives de 2009 », Naoufal Daou a souligné qu’un tel coup de force vise essentiellement « les notions de liberté, de souveraineté et d’indépendance exprimées par la révolution du Cèdre de 2005 ». Après avoir souligné la nécessité de faire face à l’équation « armée-peuple-résistance » à laquelle le Hezbollah s’attache obstinément, M. Daou a appelé à une vaste mobilisation populaire « pacifique et civilisée pour voler au secours des valeurs de liberté et de démocratie », et s’opposer au « coup de force imposé aux Libanais » par l’axe syro-iranien.
Évoquant la formation du nouveau gouvernement, Naoufal Daou a souligné que le cabinet Mikati a pour effet de « lier le pouvoir au Liban à l’ordre syro-iranien ». « La riposte doit se manifester par la relance de la révolution populaire au Liban qui a été une source d’inspiration pour les révolutions arabes en Tunisie, en Égypte, au Yémen, en Libye et en Syrie », a-t-il déclaré.
M. Daou a invité dans ce cadre les leaders du 14 Mars à « être à l’écoute de la population et à initier de vastes mouvements populaires qui devraient accompagner l’action politique que les députés mèneront au Parlement, de manière à réitérer, à l’occasion du débat de confiance, l’expérience du 28 février 2005 » (lorsqu’un vaste rassemblement organisé à la place des Martyrs en même temps qu’une séance parlementaire avaient abouti à la chute du cabinet de Omar Karamé). M. Daou a établi sur ce plan un parallèle entre la phase actuelle, marquée par la formation du cabinet Mikati, et l’offensive politique menée en 2004 par la Syrie au Liban, par le biais du renouvellement du mandat d’Émile Lahoud et la mise sur pied du gouvernement de Omar Karamé, dans le but de juguler le renforcement du courant souverainiste dans le pays et la victoire électorale de ce courant qui pointait alors à l’horizon.

Membre du bureau exécutif de la « Rencontre indépendante » du Kesrouan-Ftouh, M. Naoufal Daou, a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué les retombées possibles de la formation du nouveau gouvernement, à la lumière des derniers développements dans le pays et à l’échelle régionale. Dénonçant « le coup de force caractérisé mené (par le 8 Mars,...
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