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Humour gras et gros calibres : Duke Nukem de retour après 15 ans d’absence

Le retour de ses biceps surdimensionnés était attendu depuis quinze ans: Duke Nukem, toujours en lutte contre les extraterrestres, débarque sur la dernière génération de consoles de jeu vidéo, après la gestation la plus longue de l’histoire du secteur.
En 1996, la série Duke Nukem connaît le succès avec son troisième épisode, qui consacre son héros éponyme, un macho aimant autant les jolies filles que les armes. Sa suite est naturellement annoncée quelques mois plus tard, mais ne voit le jour que quatorze ans après.
Entre-temps, le studio 3D Realms, incapable de mener le projet à terme, l’a abandonné en mai 2009, avant que l’éditeur américain Take-Two ne reprenne le flambeau en 2010 et confie la fin du développement à Gearbox Software.
Sorti vendredi dernier en Europe et annoncé en Amérique du Nord, ce jeu de tir en vue subjective est disponible sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360. Comble de l’ironie, ces deux dernières machines n’existaient pas, même à l’état de prototype, au début du développement de «Duke Nukem Forever».
Malgré le changement de studio, l’esprit originel de la série a été conservé et repose toujours sur les traits d’humour particulièrement gras du héros qui peut par exemple terminer un combat contre un ennemi géant sur un terrain de football américain en envoyant d’un tir son œil entre les poteaux de but.
«Notre but était de poursuivre l’œuvre de 3D Realms. Nous n’avons pas tout repris depuis le début et George Broussard (PDG de 3D Realms,NDLR) a travaillé avec nous», explique Steve Gibson, vice-président responsable du marketing au sein de Gearbox Software.
Cette collaboration se matérialise notamment dans les innombrables clins d’œil aux opus précédents, destinés aux fans de la première heure, «une manière de les remercier d’avoir attendu aussi longtemps le retour de Duke Nukem», sourit M. Gibson.
Si les habitués des frasques de ce personnage caricatural à l’envi prendront au second degré ses remarques sexistes, les nouveaux venus pourront être déroutés par son attitude volontairement outrancière.
Ainsi, à plusieurs, au lieu de s’affronter dans une partie de «Capture the flag» («Capture de drapeau», où il faut récupérer un fanion dans le camp adverse pour le ramener à sa base), les joueurs doivent se défier dans un «Capture the Babe» («Capture de “bimbo”») où une jeune femme remplace le drapeau.
L’arsenal du héros est dans le même esprit, entre pistolet-réducteur et double lance-roquettes, afin de réduire en miettes des extraterrestres dont le but final est d’enlever toutes les femmes sur Terre.
Techniquement, le jeu, malgré des graphismes corrects, souffre de la comparaison avec ses concurrents tels que «Killzone 3» de Sony ou «Crysis 2» d’Electronic Arts.
Mais il a pour lui d’être l’un des très rares titres du genre à proposer un univers aussi
azimuté.
Le retour de ses biceps surdimensionnés était attendu depuis quinze ans: Duke Nukem, toujours en lutte contre les extraterrestres, débarque sur la dernière génération de consoles de jeu vidéo, après la gestation la plus longue de l’histoire du secteur.En 1996, la série Duke Nukem connaît le succès avec son troisième épisode, qui consacre son héros éponyme, un macho...

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