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Culture - Poésie

Caroline Kennedy, la femme et la poésie

Un clan mythique entre tous que celui des Kennedy : puissance, politique et glamour. Et aussi, une oreille sensible aux rimes et aux vers d’hier et d’aujourd’hui avec Caroline, fille du grand JFK.

Caroline Kennedy.

« She walks in beauty » (Elle marche en beauté), est un titre qui figure actuellement aux premières places des best-sellers indépendants américains. La signataire, Caroline Kennedy, également auteure de plusieurs autres recueils de textes choisis, explique l’objectif de ce dernier ouvrage. « Pour apaiser mes angoisses d’amorcer ma cinquantaine, mes amis m’avaient envoyé des poèmes. L’un parlait d’amour, le deuxième de la perte des êtres chers et le troisième de modes de vie. Pour moi, c’est cela le don de la poésie. Elle établit des dialogues infinis sur les choses les plus importantes de la vie. Par ailleurs, je n’avais jamais pensé que j’allais prendre de l’âge, peut-être parce que dans ma famille, mes cousins et moi, quoiqu’ayant atteint la cinquantaine, on évoque toujours la génération de nos parents comme étant les personnes “âgées”. Mais au seuil du demi -siècle, les choses changent, bien sûr. Tout n’est plus pareil. »
Alors, on a beau appartenir au plus mythique des « clans » et être la fille du président John F. Kennedy et de Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis, avoir gambadé dans le bureau Ovale, on a des états d’âme et on ne peut que s’arrêter à ce « tout n’est plus pareil ». Caroline Kennedy (épouse du designer Edwin Schlosberg et mère de trois enfants) a choisi de le faire par le biais d’une anthologie de poèmes. À commencer par celui de Lord Byron, « She walks in beauty », qui sera le titre de son ouvrage parce qu’il est porteur d’un message optimiste avec « des jours vécus dans la beauté », « un esprit en paix avec toute chose ici-bas » et « un cœur dont l’amour traduit la profonde innocence ».

Des « ruptures » au « chocolat »
Puis, elle laisse le reste des poèmes parler d’eux-mêmes. Et ils parlent d’une voix classique ou moderne. Pour exemple, dans la section « Rupture », l’auteure, Dorothy Parker, dit à une femme que tout en se jurant une passion éternelle, « mesdames, prenez note : l’un d’entre vous est en train de mentir ! » Plus loin, Emily Dickinson explique : « La séparation, c’est ce que tous nous savons du ciel/et tout ce que nous avons besoin de savoir de l’enfer. » Et, plus à terre-à-terre, Rita Dove évoque le « chocolat » : « Pour ta saveur chaque femme allègrement se ruinerait. »
Caroline Kennedy sait comment changer de style et d’humeur pour mieux élargir l’horizon de ses lectrices et ses lecteurs (s’il en est, désireux encore de sonder l’autre sexe) tout au long des treize chapitres dédiés aux femmes dans tous leurs états. Autant de situations et d’expériences qu’elle a aimées sous la plume d’une vingtaine de poètes : notamment, Elizabeth Bishop, Sharon Olds, Pablo Neruda, W. H. Auden, Sandra Cisneros, Anne Sexton, W. S. Merwin, Dorothy Parker, la reine Elizabeth I, Lucille Clifton, Naomi Shahib Nye, et W. B. Yeats
À noter qu’en 2009, Caroline Kennedy avait été candidate à la succession de Hillary Clinton au poste de sénateur de l’État de New York (poste autrefois occupé par son oncle Robert Kennedy), mais elle s’était en définitive retirée. Cette célèbre famille américaine (d’origine irlandaise) n’a jamais cessé d’être impliquée dans tous les aspects de la vie du pays : de la politique au domaine caritatif, en passant par les médias, avec Maria Schriver, épouse de l’acteur Arnold Schwarzenegger et qui a été vedette du petit écran.
« She walks in beauty » (Elle marche en beauté), est un titre qui figure actuellement aux premières places des best-sellers indépendants américains. La signataire, Caroline Kennedy, également auteure de plusieurs autres recueils de textes choisis, explique l’objectif de ce dernier ouvrage. « Pour apaiser mes angoisses d’amorcer ma cinquantaine, mes amis m’avaient...

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