Cela, selon le roi, sera débattu par la Commission royale chargée "d'explorer de possibles amendements (de la constitution) appropriés au futur de la Jordanie".
L'opposition notamment islamique réclame que les gouvernements en Jordanie soient formés par le chef du parti ayant obtenu une majorité au Parlement, au lieu d'être désignés par le roi comme le stipule la constitution.
Mais le roi a dénoncé "les diktats de la rue et l'absence de la voix de la raison", en référence au mouvement de protestation, réclamant des réformes politiques et économiques, ainsi que la fin de la corruption, soulignant que "personne en Jordanie n'a le monopole des réformes ou leur promotion".
"Nous devons faire la différence entre les changements démocratiques réalisables et les risques de chaos et de zizanie", a-t-il dit.
Tout en se disant engagé dans la lutte contre la corruption, le roi a néanmoins dénoncé à nouveau l'approche "basée sur les rumeurs et les potins (...) qui affecte négativement l'image de la Jordanie dans le monde".
Il a mis en garde contre "la détérioration de la presse", celle qui "encourage la haine", affirmant vouloir "une presse qui rapporte le message de liberté et de réformes et qui met l'accent sur les réalisations de notre pays".
La presse a rapporté plusieurs cas de corruptions et révélé la disparition d'un influent homme d'affaires condamné à trois ans de prison pour corruption, pour un montant de 2,1 milliards de dollars, menant à la démission de deux ministres.
Le roi a clôturé son discours en remerciant le roi Abdallah ben Abdel Aziz d'Arabie saoudite et les pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) pour avoir invité la Jordanie à s'y joindre.
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