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Sport - Basket-ball

NBA : Nowitzki a besoin d’aide

Dirk Nowitzki manque de soutien dans les derniers quart-temps depuis le début de la finale NBA face à Miami. Avant le match 4 ce soir, l'Allemand espère assister au réveil de ses lieutenants offensifs et notamment de Jason Terry, bien limité par LeBron James dans les moments chauds.

La star des Dallas Mavericks, Nowitzki, carbure à une moyenne de 34 points par match, faisant de lui le meilleur marqueur de ces play-offs. Mais face à l’armada des Heats, le reste de la ligne offensive de Dallas doit hausser le niveau de son jeu pour remporter le match 4. AFP/Getty image

Dirk Nowitzki est bien le « Wunderkind ». Avec 28,3 points, 10 rebonds et 2,3 passes de moyenne lors des trois premiers matches de la finale NBA, l'Allemand a été à la hauteur des attentes. Mais avant le quatrième match cette nuit, un constat s'impose : il manque cruellement d'aide dans le money time pour venir à bout des SuperFriends de Miami. À Dallas, les satisfactions ne sont pas légion depuis le coup d'envoi des « Finals ». Il y a bien Shawn Marion, qui est à ranger dans cette catégorie grâce à son impact en défense et son agressivité offensive (15,3 points, 7.3 rbds sur les 3 derniers matches). Tyson Chandler pourrait aussi avoir sa place. Jason Kidd également, même s'il n'est pas transcendant (8 points, 6 rbds, 7 pds). Mais pour le reste, les Texans restent sur leur faim.
Dirk Nowitzki se demande où sont passés ses lieutenants qui lui donnent d'habitude un petit coup de main pour faire exploser les défenses adverses. J.J. Barea n'est que le fantôme du joueur qui avait l'habitude de perforer les défenses adverses et donner le tempo à Dallas. Face à Miami, l'arrière, certes utile en défense, tourne à 4,3 points à 21,7 % de réussite ! Peja Stojakovic est encore un peu plus calamiteux. Le shooteur serbe, qui avait apporté sa pierre à l'édifice au scoring dans ces playoffs, n'a marqué qu'un shoot - et encore à mi-distance - lors des trois matches face au Heat (0,7 point à 20 % en finale). Mais le symbole de cette faillite des Mavs en fin de match s'appelle Jason Terry.

Terry, bien contenu par LeBron
Le sixième homme de luxe n'a pas des stats si éloignées de ses standards (14,3 points mais à 38,2 %, 2.7 pds). Mais il devient régulièrement transparent dans le dernier quart-temps. Au premier match, il n'a plus marqué le moindre point après la pause et il a remis ça lors du dernier quart-temps du match 3. La seule fois qu'il a répondu présent, c'est au match 2 avec 8 de ses 16 points dans l'ultime période. Comme par hasard, lors de la seule victoire des Mavs pour le moment. Comme à son habitude, l'arrière assume : « Je prends sur mes épaules une grande partie de cette défaillance, explique Terry sur ESPN. Cela fait maintenant deux matches sur trois que je ne suis pas capable de mettre des shoots ou apporter dans le quatrième quart-temps. »
Dirk Nowitzki lance d'ailleurs un appel à l'aide : « Jet n'a pas été décisif dans le money time comme on l'attend de lui », lâche l'Allemand, qui pointe du doigt le principal souci de l'arrière : « Miami place LeBron James sur Terry dans le dernier quart-temps et il fait un gros travail en défense. » Depuis le premier match, LeBron James s'occupe en effet régulièrement de l'arrière texan en fin de rencontre. Capable de défendre sur presque tous les postes grâce à sa rapidité et sa mobilité malgré sa grande taille, King James fait encore des merveilles pour limiter l'impact de la deuxième option offensive texane. Il avait déjà été redoutable sur Derrick Rose en finale de conférence Est face à Chicago. Il remet ça sur Terry quand la pression augmente. « Nous allons voir si James peut défendre sur moi comme ça pendant sept matches », annonce Terry. Dirk Nowitzki espère que non. L'issue de la saison pourrait en dépendre.
Dirk Nowitzki est bien le « Wunderkind ». Avec 28,3 points, 10 rebonds et 2,3 passes de moyenne lors des trois premiers matches de la finale NBA, l'Allemand a été à la hauteur des attentes. Mais avant le quatrième match cette nuit, un constat s'impose : il manque cruellement d'aide dans le money time pour venir à bout des SuperFriends de Miami. À Dallas, les satisfactions ne sont pas...

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