La Commission européenne a averti hier le Kosovo de prendre sa discipline fiscale au sérieux et de prendre des mesures pour contenir son déficit budgétaire, dans un communiqué diffusé à Pristina.
La Commission européenne « note avec préoccupation les risques entourant le budget 2011 et le financement du déficit », a indiqué le bureau de liaison de la Commission à Pristina dans ce communiqué.
« La Commission souligne l'importance de la discipline fiscale, précondition à un environnement macroéconomique stable et à des investissements », selon le communiqué.
Les représentants de la Commission européenne « appellent les autorités à prendre des mesures pour consolider » la situation.
La mise en garde intervient au lendemain de la décision du Fonds monétaire international (FMI) d'interrompre l'examen de la performance financière du Kosovo après que le gouvernement de ce pays a contrevenu à un accord de discipline fiscale en relevant les salaires.
La décision du FMI de se retirer de l'examen de la performance financière pourrait affecter l'économie de ce pays, qui est l'un des plus pauvres d'Europe.
Selon la presse locale, la décision du FMI pourrait priver le Kosovo d'une tranche de 100 millions d'euros du prêt bonifié du FMI de cette année ainsi que de 200 autres millions provenant de donateurs tels que la Commission européenne et la Banque mondiale.
La décision du FMI pourrait s'avérer être une erreur coûteuse pour le Premier ministre Hashim Thaçi, relèvent des analystes à Pristina.
Sans le soutien de cette institution, d'autres, telles que la Banque mondiale ou l'UE, pourraient être réticentes à octroyer des fonds pourtant nécessaires pour couvrir le déficit budgétaire du Kosovo.
« Personne ne vous donnera un cent si vous ne disposez pas du soutien du FMI », a déclaré à l'AFP l'analyste Naim Gashi.
« La question qui se pose est celle de savoir si l'UE suivra la logique économique et donc la décision du FMI, ou si la priorité sera accordée à la stabilité politique du pays. », a-t-il averti.
(Source : AFP)
La Commission européenne « note avec préoccupation les risques entourant le budget 2011 et le financement du déficit », a indiqué le bureau de liaison de la Commission à Pristina dans ce communiqué.
« La Commission souligne l'importance de la discipline fiscale, précondition à un environnement macroéconomique stable et à des investissements », selon le communiqué.
Les représentants de la Commission européenne « appellent les autorités à prendre des mesures pour consolider » la situation.
La mise en garde intervient au lendemain de la décision du Fonds monétaire international (FMI) d'interrompre l'examen de la performance financière du Kosovo après que le gouvernement de ce pays a contrevenu à un accord de discipline fiscale en relevant les salaires.
La décision du FMI de se retirer de l'examen de la performance financière pourrait affecter l'économie de ce pays, qui est l'un des plus pauvres d'Europe.
Selon la presse locale, la décision du FMI pourrait priver le Kosovo d'une tranche de 100 millions d'euros du prêt bonifié du FMI de cette année ainsi que de 200 autres millions provenant de donateurs tels que la Commission européenne et la Banque mondiale.
La décision du FMI pourrait s'avérer être une erreur coûteuse pour le Premier ministre Hashim Thaçi, relèvent des analystes à Pristina.
Sans le soutien de cette institution, d'autres, telles que la Banque mondiale ou l'UE, pourraient être réticentes à octroyer des fonds pourtant nécessaires pour couvrir le déficit budgétaire du Kosovo.
« Personne ne vous donnera un cent si vous ne disposez pas du soutien du FMI », a déclaré à l'AFP l'analyste Naim Gashi.
« La question qui se pose est celle de savoir si l'UE suivra la logique économique et donc la décision du FMI, ou si la priorité sera accordée à la stabilité politique du pays. », a-t-il averti.
(Source : AFP)
La Commission européenne a averti hier le Kosovo de prendre sa discipline fiscale au sérieux et de prendre des mesures pour contenir son déficit budgétaire, dans un communiqué diffusé à Pristina.La Commission européenne « note avec préoccupation les risques entourant le budget 2011 et le financement du déficit », a indiqué le bureau de liaison de la Commission à Pristina dans ce...
commentaires (0)
Commenter