Les ministres des Télécommunications et des Finances ont promis aux employés du ministère des Télécommunications et d'Ogera de leur payer leurs salaires. Seul hic, chacun d'eux propose un mode de financement différent de l'autre, se rejetant mutuellement la faute au cas où les choses se compliqueraient de nouveau.
Dans ce terrible bras de fer qui oppose les deux ministres, se sont les employés qui tantôt payent cher et tantôt sortent gagnants. Dans ce duel féroce, bien que les choses semblent se décanter, l'issue du conflit ne semble pas imminente : à la suite du sit-in organisé par les employés du secteur des télécommunications et les employés d'Ogero devant le bâtiment principal de la société, à Bir Hassan, pour réclamer le paiement de leurs salaires, le dénouement de cette affaire semblait aller dans le bon sens. Mais les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît puisque les deux ministres concernés ont proposé deux modes de paiement différents, chacun voulant jusqu'au bout défendre sa position et sa façon de faire. En effet, le bureau du ministre Nahas a publié un communiqué dans lequel il assure ce qui suit : « Le ministre se solidarise avec les employés et assure que leurs droits sont sacrés, régis par la loi et la Constitution. Le ministère a pris toutes les mesures administratives nécessaires pour assurer le paiement des salaires de tous les employés, pour les libérer de leur rôle de victimes que leur souhaite le tandem comploteur Raya el-Hassan et Abdel Meneem Youssef, directeur général d'Ogero. Le ministre a demandé aux directeurs des secteurs téléphoniques et au département des affaires financières d'assurer les liquidités suffisantes pour permettre à qui de droit de payer les salaires aux employés. Cette mesure préventive vient en réponse aux tentatives du ministère des Finances de sanctionner les employés en essayant d'empêcher les transferts en livres libanaises. Mesure à laquelle malheureusement le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé s'est plié », conclut le communiqué.
Tirant à boulets rouges sur Raya el-Hassan le communiqué l'accuse d'avoir pris des mesures en violation de la loi. Soulignons que lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la manifestation des employés, la ministre des Finances a assuré que les salaires des employés seront payés selon le mécanisme réglementaire suivi et non selon le mécanisme adopté par le ministre des Télécommunications. Reste à suivre le développement de ce feuilleton qui risque de s'étendre sur plusieurs semaines avant d'être résolu.
Rappelons par ailleurs que le rassemblement a dégénéré hier lorsque l'un des manifestants a brandi une pancarte demandant au ministère des Finances de libérer les sommes allouées à cet effet, alors que d'autres portaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire : « Nous demandons au ministre des Télécommunications de libérer les sommes allouées à Ogero et qui frôle les 93 milliards de livres. » Un esclandre est donc survenu entre les deux bords, ce qui a contraint les organisateurs à mettre un terme à la manifestation avant le temps prévu.
Dans ce terrible bras de fer qui oppose les deux ministres, se sont les employés qui tantôt payent cher et tantôt sortent gagnants. Dans ce duel féroce, bien que les choses semblent se décanter, l'issue du conflit ne semble pas imminente : à la suite du sit-in organisé par les employés du secteur des télécommunications et les employés d'Ogero devant le bâtiment principal de la société, à Bir Hassan, pour réclamer le paiement de leurs salaires, le dénouement de cette affaire semblait aller dans le bon sens. Mais les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît puisque les deux ministres concernés ont proposé deux modes de paiement différents, chacun voulant jusqu'au bout défendre sa position et sa façon de faire. En effet, le bureau du ministre Nahas a publié un communiqué dans lequel il assure ce qui suit : « Le ministre se solidarise avec les employés et assure que leurs droits sont sacrés, régis par la loi et la Constitution. Le ministère a pris toutes les mesures administratives nécessaires pour assurer le paiement des salaires de tous les employés, pour les libérer de leur rôle de victimes que leur souhaite le tandem comploteur Raya el-Hassan et Abdel Meneem Youssef, directeur général d'Ogero. Le ministre a demandé aux directeurs des secteurs téléphoniques et au département des affaires financières d'assurer les liquidités suffisantes pour permettre à qui de droit de payer les salaires aux employés. Cette mesure préventive vient en réponse aux tentatives du ministère des Finances de sanctionner les employés en essayant d'empêcher les transferts en livres libanaises. Mesure à laquelle malheureusement le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé s'est plié », conclut le communiqué.
Tirant à boulets rouges sur Raya el-Hassan le communiqué l'accuse d'avoir pris des mesures en violation de la loi. Soulignons que lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la manifestation des employés, la ministre des Finances a assuré que les salaires des employés seront payés selon le mécanisme réglementaire suivi et non selon le mécanisme adopté par le ministre des Télécommunications. Reste à suivre le développement de ce feuilleton qui risque de s'étendre sur plusieurs semaines avant d'être résolu.
Rappelons par ailleurs que le rassemblement a dégénéré hier lorsque l'un des manifestants a brandi une pancarte demandant au ministère des Finances de libérer les sommes allouées à cet effet, alors que d'autres portaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire : « Nous demandons au ministre des Télécommunications de libérer les sommes allouées à Ogero et qui frôle les 93 milliards de livres. » Un esclandre est donc survenu entre les deux bords, ce qui a contraint les organisateurs à mettre un terme à la manifestation avant le temps prévu.
Les ministres des Télécommunications et des Finances ont promis aux employés du ministère des Télécommunications et d'Ogera de leur payer leurs salaires. Seul hic, chacun d'eux propose un mode de financement différent de l'autre, se rejetant mutuellement la faute au cas où les choses se compliqueraient de nouveau.Dans ce terrible bras de fer qui oppose les deux ministres, se...
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