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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Rebond pour Obama après une tournée européenne réussie

Le président américain Barack Obama a quitté l'Europe samedi, porteur d'un message aux Américains pour leur demander de ne pas renoncer à leur rôle de garant de la liberté dans le monde, malgré leurs difficultés économiques.

Ce voyage présidentiel pourrait bien apparaître comme un des plus réussis. Dans la photo, Barack Obama lors de sa visite en Pologne./

Au cours de sa tournée européenne qui l'a mené en Irlande, en Grande-Bretagne, en France et en Pologne, il a rencontré un de ses lointains cousins irlandais, a pu goûter aux fastes de la monarchie à Londres et s'est entretenu en tête-à-tête avec les grands dirigeants du monde.
Barack Obama assure avoir compris dans les discussions qu'il a pu avoir avec ses interlocuteurs que le leadership américain était vital.
"Cela renforce, cela fortifie les envies des gens pour que le changement soit possible", a fait remarquer le président américain à Varsovie.
"Même au moment où je passe le plus clair de mon temps à penser à la situation économique (...) je veux que les Américains comprennent qu'il nous faut poursuivre notre tradition d'assurer un leadership quand il s'agit de liberté, de démocratie et de droits de l'homme", a-t-il ajouté.
La tournée européenne du président Obama, avec ses traditionnels bains de foule, visait à réaffirmer l'importance des liens avec les États européens qui craignaient qu'il se détourne peu à peu de ses vieux alliés pour regarder vers l'Asie.
Mais ses larges sourires dans un pub irlandais du village de ses ancêtres de Moneygall et les dîners en tenue de soirée avec la reine d'Angleterre semblaient également calculés pour les électeurs américains, à l'approche de la présidentielle l'année prochaine.
Cette tournée aura probablement contribué à remodeler l'image d'un Barack Obama que ses ennemis n'hésitent pas à qualifier d'"exotique" et de "non-Américain."
Son second objectif concernait le soutien à son plan de démocratisation du monde arabe, un défi pour la sécurité des États-Unis.
Il a mis en parallèle les défis auxquels sont confrontés les pays arabes et la façon dont la Pologne a pu émerger de l'oppression communiste pour construire un pays libre et prospère.
"Il y a un processus qui n'est pas toujours régulier. Il va y avoir des tours et des détours", a averti le président américain à Varsovie.
"Il y aura des moments où on fera un pas en avant et deux pas en arrière - parfois deux pas en avant et un pas en arrière", a-t-il ajouté.
"Il faut institutionnaliser cette transformation (...) l'énergie et la poussée de tous ces jeunes à la place Tahrir, ce n'est pas suffisant", a-t-il encore dit.
Ce voyage présidentiel pourrait bien apparaître comme un des plus réussis.
Son image devrait en sortir renforcée et il a réussi à focaliser l'attention sur le sujet qui pourrait être le plus important de sa présidence: la vague du changement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
"Le résultat le plus positif a été l'engagement du G8 pour le printemps arabe", estime Jan Techau, directeur de la branche européenne de la Fondation Carnegie pour la paix internationale.
Lors du sommet du G8 à Deauville en France, les dirigeants des pays les plus riches ont promis aux pays arabes 40 milliards de dollars (28 milliards d'euros).
"Bien sûr, il va falloir suivre", reconnaît M. Techau, mais il souligne que le président américain a prononcé un discours majeur sur le printemps arabe, estimant que les États-Unis ont réussi à mobiliser leurs partenaires.
Enfin, il a obtenu un bonus inattendu quand le président russe Dmitri Medvedev s'est résolu vendredi à réclamer le départ de Mouammar Kadhafi, en se posant en médiateur dans une guerre menacée d'enlisement.
Au cours de sa tournée européenne qui l'a mené en Irlande, en Grande-Bretagne, en France et en Pologne, il a rencontré un de ses lointains cousins irlandais, a pu goûter aux fastes de la monarchie à Londres et s'est entretenu en tête-à-tête avec les grands dirigeants du monde.Barack Obama assure avoir compris dans les discussions qu'il a pu avoir avec ses interlocuteurs...

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