Une médiation tribale yéménite poursuivait samedi ses efforts pour consolider la trêve entre les forces du puissant chef tribal des Hached, Sadek al-Ahmar, et les troupes du président Ali Abdallah Saleh, a indiqué à l'AFP un proche de ce dignitaire.
"Les médiateurs poursuivent leurs efforts, qui buttent cependant sur des difficultés", a déclaré le directeur du bureau de cheikh Sadek al-Ahmar, Abdel Qaoui al-Qaïsi, ajoutant que la trêve tenait encore malgré "une attaque aux obus dans la nuit contre le périmètre de la résidence d'al-Ahmar".
Les combats autour de cette résidence à al-Hasaba, un quartier du nord de la capitale, ont fait 68 morts en trois jours avant de baisser en intensité jeudi et de cesser vendredi à la faveur de la trêve, annoncée par cheikh Sadek.
Une médiation tribale, qui a aussitôt entamé ses contacts avec les deux protagonistes, tente d'obtenir un retrait des partisans de cheikh Ahmar des bâtiments publics dont ils pris le contrôle au début des hostilités, une condition posée par le régime.
"Nous exigeons en retour que les miliciens armés du régime se retirent des immeubles résidentiels où ils se barricadent et qui sont situés autour de la résidence de cheikh al-Ahmar", a ajouté M. Qaïsi.
Il a confirmé que ses partisans contrôlaient au moins quatre bâtiments publics: le ministère de l'Industrie et Commerce, le ministère du Tourisme, l'Institut supérieur de l'Orientation et l'agence de presse Saba.
"Nous sommes soucieux de mettre fin aux affrontements dont les victimes sont nos frères et nos compatriotes. Mais nous doutons de l'attitude du président Saleh, connu pour ses volte-faces comme ce fut le cas lorsqu'il a refusé de signer l'accord sur la transition du pouvoir", a-t-il expliqué.
Il a affirmé, en réponse à une question, que la trêve "est ouverte, sans limite de temps".
Les hostilités entre les forces gouvernementales et les partisans de cheikh Sadek, qui s'était rallié au nom de sa tribu en mars à la contestation populaire contre le président Saleh, ont été déclenchées lundi au lendemain du refus du chef de l'Etat de parapher un plan des monarchies du Golfe prévoyant son départ après 33 ans à la tête du Yémen.
"Les médiateurs poursuivent leurs efforts, qui buttent cependant sur des difficultés", a déclaré le directeur du bureau de cheikh Sadek al-Ahmar, Abdel Qaoui al-Qaïsi, ajoutant que la trêve tenait encore malgré "une attaque aux obus dans la nuit contre le périmètre de la résidence d'al-Ahmar".
Les combats autour de cette résidence à al-Hasaba, un quartier du nord de la capitale, ont fait 68 morts en trois jours avant de baisser en intensité jeudi et de cesser vendredi à la faveur de la trêve, annoncée par cheikh Sadek.
Une médiation tribale, qui a aussitôt entamé ses contacts avec les deux protagonistes, tente d'obtenir un retrait des partisans de cheikh Ahmar des bâtiments publics dont ils pris le contrôle au début des hostilités, une condition posée par le régime.
"Nous exigeons en retour que les miliciens armés du régime se retirent des immeubles résidentiels où ils se barricadent et qui sont situés autour de la résidence de cheikh al-Ahmar", a ajouté M. Qaïsi.
Il a confirmé que ses partisans contrôlaient au moins quatre bâtiments publics: le ministère de l'Industrie et Commerce, le ministère du Tourisme, l'Institut supérieur de l'Orientation et l'agence de presse Saba.
"Nous sommes soucieux de mettre fin aux affrontements dont les victimes sont nos frères et nos compatriotes. Mais nous doutons de l'attitude du président Saleh, connu pour ses volte-faces comme ce fut le cas lorsqu'il a refusé de signer l'accord sur la transition du pouvoir", a-t-il expliqué.
Il a affirmé, en réponse à une question, que la trêve "est ouverte, sans limite de temps".
Les hostilités entre les forces gouvernementales et les partisans de cheikh Sadek, qui s'était rallié au nom de sa tribu en mars à la contestation populaire contre le président Saleh, ont été déclenchées lundi au lendemain du refus du chef de l'Etat de parapher un plan des monarchies du Golfe prévoyant son départ après 33 ans à la tête du Yémen.
Une médiation tribale yéménite poursuivait samedi ses efforts pour consolider la trêve entre les forces du puissant chef tribal des Hached, Sadek al-Ahmar, et les troupes du président Ali Abdallah Saleh, a indiqué à l'AFP un proche de ce dignitaire."Les médiateurs poursuivent leurs efforts, qui buttent cependant sur des difficultés", a déclaré le directeur du bureau de cheikh...