"Nous appelons à l'ouverture d'une enquête impartiale, pour déterminer les responsablités concernant l'utilisation de la force contre une large partie des jeunes du 20 février", selon un communiqué de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH, indépendante) parvenu samedi à l'AFP.
Plusieurs centaines de jeunes du Mouvement du 20 février ont été dispersés à coups de matraques par la police dimanche dans plusieurs villes du royaume. Des dizaines de personnes ont été blessées, notamment à Tanger, dans le nord du Maroc.
L'OMDH "condamne l'utilisation de la force, qui est une atteinte dangereuse à l'intégrité physique et appelle les autorités à mettre la lumière sur ce qui s'est passé le dimanche 22 mai".
Dans un discours à la Nation le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre. Mais ces annonces ont été jugées insuffisantes par le Mouvement.
"Nous appelons également les autorités à libérer toutes les personnes arrêtées à la suite des manifestations pacifiques du 22 mai" dans plusieurs villes du Maroc, a précisé l'ONG marocaine.
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