Le président iranien Mahmoud Ahmedinejad a affirmé lundi à Istanbul que son pays répondrait "prochainement" à une lettre du chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, sur une reprise des négociations avec les pays du groupe 5+1 relatives au nucléaire iranien.
"Je pense que la réponse à cette lettre sera envoyée bientôt par les autorités compétentes en Iran à Mme Ashton", a déclaré M. Ahmedinejad lors d'une conférence de presse en marge d'un sommet de l'ONU pour les pays les moins avancés.
"Nous saluons la volonté du groupe 5+1 de revenir une fois encore sur la voie des négociations. Nous avons toujours été prêts pour des pourparlers, et nous sommes prêts aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
Mme Ashton a envoyé une lettre début février aux autorités iraniennes après l'échec, le mois précédent, de négociations à Istanbul entre le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) et l'Iran sur son programme nucléaire controversé.
Dans cette missive, elle a réitéré les positions du groupe et a affirmé que les grandes puissances étaient prêtes à reprendre le dialogue avec l'Iran sans préconditions.
Lundi, M. Ahmedinejad a indiqué que de nouvelles négociations pourraient avoir lieu à Istanbul.
"Nous espérons que dans de futurs pourparlers à Istanbul nous pourrons faire quelques pas en avant", a-t-il dit.
En janvier, l'Iran avait réclamé une levée des sanctions internationales comme préalable à toute discussion sur la question nucléaire, et avait refusé par avance d'abandonner l'enrichissement d'uranium, dont six résolutions des Nations unies exigent la suspension.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que nie catégoriquement Téhéran.
Rappelant que ce programme est contrôlé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran insiste sur le respect par les grandes puissances de ses "droits nucléaires" inscrits dans les traités internationaux.
A Bruxelles, l'Union européenne a confirmé l'envoi de cette lettre par Mme Ashton au négociateur en chef iranien Said Jalili, proposant une reprise des discussions.
"Les termes de la lettre n'ont pas été rendus publics", a déclaré une porte-parole de Mme Ashton, Maja Kocijancic.
A l'issue des discussions d'Istanbul, Mme Ashton avait fait part de sa "déception".
Les 5+1 avaient espéré progresser sur une version révisée d'une proposition d'échange de combustible nucléaire et sur les moyens d'obtenir plus de transparence par des mesures de contrôle, avait-elle ajouté.
Mais il est "apparu que la partie iranienne n'était pas prête à cela, à moins d'accepter des pré-conditions sur l'enrichissement et les sanctions", avait-elle ajouté, au nom des six.
"Je pense que la réponse à cette lettre sera envoyée bientôt par les autorités compétentes en Iran à Mme Ashton", a déclaré M. Ahmedinejad lors d'une conférence de presse en marge d'un sommet de l'ONU pour les pays les moins avancés.
"Nous saluons la volonté du groupe 5+1 de revenir une fois encore sur la voie des négociations. Nous avons toujours été prêts pour des pourparlers, et nous sommes prêts aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
Mme Ashton a envoyé une lettre début février aux autorités iraniennes après l'échec, le mois précédent, de négociations à Istanbul entre le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) et l'Iran sur son programme nucléaire controversé.
Dans cette missive, elle a réitéré les positions du groupe et a affirmé que les grandes puissances étaient prêtes à reprendre le dialogue avec l'Iran sans préconditions.
Lundi, M. Ahmedinejad a indiqué que de nouvelles négociations pourraient avoir lieu à Istanbul.
"Nous espérons que dans de futurs pourparlers à Istanbul nous pourrons faire quelques pas en avant", a-t-il dit.
En janvier, l'Iran avait réclamé une levée des sanctions internationales comme préalable à toute discussion sur la question nucléaire, et avait refusé par avance d'abandonner l'enrichissement d'uranium, dont six résolutions des Nations unies exigent la suspension.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que nie catégoriquement Téhéran.
Rappelant que ce programme est contrôlé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran insiste sur le respect par les grandes puissances de ses "droits nucléaires" inscrits dans les traités internationaux.
A Bruxelles, l'Union européenne a confirmé l'envoi de cette lettre par Mme Ashton au négociateur en chef iranien Said Jalili, proposant une reprise des discussions.
"Les termes de la lettre n'ont pas été rendus publics", a déclaré une porte-parole de Mme Ashton, Maja Kocijancic.
A l'issue des discussions d'Istanbul, Mme Ashton avait fait part de sa "déception".
Les 5+1 avaient espéré progresser sur une version révisée d'une proposition d'échange de combustible nucléaire et sur les moyens d'obtenir plus de transparence par des mesures de contrôle, avait-elle ajouté.
Mais il est "apparu que la partie iranienne n'était pas prête à cela, à moins d'accepter des pré-conditions sur l'enrichissement et les sanctions", avait-elle ajouté, au nom des six.
Le président iranien Mahmoud Ahmedinejad a affirmé lundi à Istanbul que son pays répondrait "prochainement" à une lettre du chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, sur une reprise des négociations avec les pays du groupe 5+1 relatives au nucléaire iranien."Je pense que la réponse à cette lettre sera envoyée bientôt par les autorités compétentes en Iran à Mme Ashton", a...
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