Ces partis, toutes tendances confondues, ont également mis l'accent sur "le rôle des milieux politiques et des composantes de la société civile dans la sensibilisation des citoyens, dans toutes les régions, à la gravité des dérives sécuritaires qui menacent le processus de transition démocratique et les acquis de la révolution du 14 janvier", qui a chassé le régime de l'ancien président Zine Abidine Ben Ali.
Le parti de l'Union démocratique unioniste (UDU, nationaliste) a proposé dans ce sens l'établissement d'un agenda clair par le gouvernement provisoire fixant les prochaines étapes.
Le Premier ministre du gouvernement provisoire, Béji Caïd Essebsi, a fait planer la doute sur la tenue le 24 juillet de l'élection d'une assemblée chargée d'élaborer une nouvelle Constitution pour l'après-Ben Ali, dans un discours télévisé à la nation.
"Le gouvernement s'est engagé en choisissant la date du 24 juillet et on tient à cette date mais si le comité des réformes dit qu'il y a des empêchements techniques et logistiques ce sera une autre probabilité à discuter", a-t-il déclaré dans cette intervention dimanche soir.
"Il est vrai qu'il y a une lenteur dans l'étude de ce dossier mais la Haute commission chargée de préparer ces élections cruciales de juillet est autonome et le gouvernement lui apporte seulement son soutien matériel et logistique", a-t-il ajouté.
De son côté, le Parti de la réforme et du développement (PRD, centre-gauche) a estimé que la "situation politique et sécuritaire précaire démontre le manque de confiance en Tunisie", ajoutant que "le gouvernement doit créer un climat politique qui doit aider à l'organisation d'élections pluralistes et transparentes".
Le Parti du Mouvement citoyen (PMC) a, lui, souligné qu'un dialogue direct, constructif et responsable, est à même de "rétablir la confiance du citoyen et consolider la stabilité".
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