Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a exclu lundi à Londres que la France livre des armes aux rebelles dans la situation actuelle, se disant "très étonné" par les affirmations de l'opposition libyenne selon lesquelles l'Italie allait lui fournir des armes.
"Ce n'est pas l'intention du gouvernement français de délivrer des armes à qui que ce soit à cet instant" en Libye, a déclaré M. Longuet, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique Liam Fox.
Le ministre français, qui a effectué une visite de quelques heures à Londres, s'est par ailleurs dit "très étonné" par les affirmations du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion libyenne, dans la mesure où un embargo sur les armes pour la Libye a été décrété par les Nations unies.
Samedi, le CNT a annoncé que l'Italie, ancienne puissance coloniale de la Libye, avait accepté de lui fournir des armes "très bientôt" pour l'aider à combattre les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi.
Il n'y a pas eu de commentaires officiels de Rome, mais des sources au ministère italien des Affaires étrangères ont précisé que l'Italie allait fournir "du matériel d'auto-défense" aux rebelles, mais pas d'armes offensives.
Interrogé par ailleurs sur un éventuel enlisement de la situation en Libye, où l'Otan commande des frappes aériennes depuis fin mars, le ministre britannique de la Défense a jugé que la solution appartenait au colonel Kadhafi. "La durée (du conflit) dépend vraiment de sa décision" de quitter le pouvoir ou non, a-t-il estimé.
MM. Fox et Longuet ont par ailleurs échangé les instruments de ratification d'un traité de coopération franco-britannique en matière de défense, signé le 2 novembre par le président français Nicolas Sarkozy et le Premier Ministre britannique David Cameron.
L'accord, désormais en vigueur, prévoit notamment la création d'une "force expéditionnaire commune" de plusieurs milliers d'hommes et la simulation par les deux pays de leur arsenal atomique dans un laboratoire implanté en France à Dijon (est).
"Ce n'est pas l'intention du gouvernement français de délivrer des armes à qui que ce soit à cet instant" en Libye, a déclaré M. Longuet, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique Liam Fox.
Le ministre français, qui a effectué une visite de quelques heures à Londres, s'est par ailleurs dit "très étonné" par les affirmations du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion libyenne, dans la mesure où un embargo sur les armes pour la Libye a été décrété par les Nations unies.
Samedi, le CNT a annoncé que l'Italie, ancienne puissance coloniale de la Libye, avait accepté de lui fournir des armes "très bientôt" pour l'aider à combattre les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi.
Il n'y a pas eu de commentaires officiels de Rome, mais des sources au ministère italien des Affaires étrangères ont précisé que l'Italie allait fournir "du matériel d'auto-défense" aux rebelles, mais pas d'armes offensives.
Interrogé par ailleurs sur un éventuel enlisement de la situation en Libye, où l'Otan commande des frappes aériennes depuis fin mars, le ministre britannique de la Défense a jugé que la solution appartenait au colonel Kadhafi. "La durée (du conflit) dépend vraiment de sa décision" de quitter le pouvoir ou non, a-t-il estimé.
MM. Fox et Longuet ont par ailleurs échangé les instruments de ratification d'un traité de coopération franco-britannique en matière de défense, signé le 2 novembre par le président français Nicolas Sarkozy et le Premier Ministre britannique David Cameron.
L'accord, désormais en vigueur, prévoit notamment la création d'une "force expéditionnaire commune" de plusieurs milliers d'hommes et la simulation par les deux pays de leur arsenal atomique dans un laboratoire implanté en France à Dijon (est).
Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a exclu lundi à Londres que la France livre des armes aux rebelles dans la situation actuelle, se disant "très étonné" par les affirmations de l'opposition libyenne selon lesquelles l'Italie allait lui fournir des armes."Ce n'est pas l'intention du gouvernement français de délivrer des armes à qui que ce soit à cet instant" en Libye,...
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