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Tunis: 14 journalistes frappés par des policiers en 48 heures (syndicat)

Quatorze journalistes travaillant pour des médias internationaux et tunisiens ont été frappés par les forces de l'ordre lors la couverture de manifestations jeudi et vendredi à Tunis, a déclaré le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
"Des dizaines de policiers en tenue et en civil ont frappé d'une manière cruelle des journalistes bien qu'ils savaient qu'ils étaient journalistes et ils ont cassé des appareils photos et poursuivi des journalistes jusqu'à l'entrée du journal La Presse", écrit le SNJT dans un communiqué parvenu à l'AFP.
Le SNJT, qui qualifie ces violences de "crime contre la liberté de la presse", dénonce "les pratiques oppressives des agents de police à l'encontre des journalistes".
Les forces de l'ordre tunisiennes ont violemment dispersé jeudi et vendredi des manifestations anti-gouvernementales dans le coeur de Tunis, ne faisant pas la différence entre manifestants et journalistes qui couvraient ces manifestations.
Elles ont ensuite procédé à des interpellations violentes, notamment en frappant à coup de pied et de matraque des manifestants, dont certains étaient à terre. Le nombre des personnes interpellées n'a pas été communiqué.
Ces violences "commises par les agents de la police ont pour but de verrouiller les médias et de priver l'opinion publique des réalités" en Tunisie, selon le SJNT, qui met en garde contre les menaces "de faire retourner le pays sous l'oppression" qu'il a connu sous l'ancien régime du président Ben Ali.
Le SJNT estime que le gouvernement provisoire est "entièrement responsable de la protection des journalistes" et a le devoir de "leur fournir les conditions adéquates pour exercer leurs fonctions".
Quatorze journalistes travaillant pour des médias internationaux et tunisiens ont été frappés par les forces de l'ordre lors la couverture de manifestations jeudi et vendredi à Tunis, a déclaré le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)."Des dizaines de policiers en tenue et en civil ont frappé d'une manière cruelle des journalistes bien qu'ils savaient qu'ils étaient...