"Si elle est détenue à cause de son travail de journaliste, elle doit être relâchée immédiatement", a déclaré dans un communiqué Anthony Mills, le porte-parole de l'IPI dont le siège est à Vienne.
"Nous appelons les autorités syriennes à être plus transparentes sur l'endroit où se trouve Dorothy Parvez et sur les circonstances de sa détention", a-t-il ajouté.
Dorothy Parvez, 39 ans, une Américano-canado-iranienne, a rejoint Al-Jazira en 2010 et travaille pour ses services en langue anglaise. La chaîne qatarie est critiquée en Syrie pour sa couverture jugée exagérée du mouvement de révolte populaire dans ce pays.
Depuis le début du mouvement de protestation en Syrie à la mi-mars, la couverture des événements est étroitement surveillée par les autorités. Très peu de journalistes internationaux ont été autorisés à entrer dans le pays.
Dorothy Parvez n'avait pas eu le temps d'obtenir un visa syrien et voyageait probablement avec son passeport iranien, a indiqué l'IPI, rapportant des propos du fiancé de la journaliste publiés par le New York Times.
Trois Egyptiens, sept Libanais, trois Européens et un Algérien, en majorité des journalistes entrés sans autorisation de travail, sont actuellement détenus en Syrie, d'après l'organisation des droits de l'Homme Insan.
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