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L'UE appelée à trancher sur des sanctions contre Bachar al-Assad (diplomates)

L'UE était appelée vendredi à trancher sur des sanctions visant directement ou non le président syrien, un point qui fait encore débat entre les 27 Etats européens, selon des diplomates.
"Un point n'est pas encore tranché: la présence ou non de Bachar al-Assad" sur la liste des personnes visées par des gels d'avoirs et des interdictions de visa, qui comporterait une quinzaine de noms, a indiqué à l'AFP un diplomate européen.
Les ambassadeurs des 27 Etats de l'UE devaient se réunir vendredi après-midi à Bruxelles pour trancher. A l'issue de cette réunion, "nous attendons un accord final sur la liste et la date à laquelle les sanctions prendront effet", a indiqué un autre diplomate européen.
La semaine dernière déjà, les 27 ambassadeurs s'étaient mis d'accord sur le principe de sanctions contre la Syrie et notamment de la mise en place d'un embargo sur les armes, chargeant leurs experts d'en élaborer le détail.
Mais les discussions se sont éternisées du fait des réserves de plusieurs pays, comme l'Estonie, préoccupée par le sort de ses otages au Liban, selon des diplomates.
Dans le meilleur des cas, les mesures ne pourront probablement pas paraître au Journal officiel avant "le début ou plutôt le milieu de la semaine prochaine", car un accord vendredi des ambassadeurs devra encore être entériné officiellement par leurs gouvernements respectifs, a précisé un diplomate.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait réaffirmé mercredi que la France voulait voir le président syrien Bachar al-Assad sanctionné par l'Union européenne et estimé qu'il serait évincé si la répression perdurait contre les manifestations.
Mais d'autres pays plaident pour une "approche progressive", afin de se réserver un moyen de durcir les sanctions et de ne pas couper tous les ponts de communication avec le régime syrien, selon un diplomate européen.
La semaine dernière, les 27 avaient également annoncé leur accord de principe pour un réexamen de leur politique de coopération avec le régime syrien ainsi que pour retirer leur offre de signature d'un traité d'association entre la Syrie et l'UE, qui aurait notamment accordé des avantages commerciaux à Damas.
L'UE était appelée vendredi à trancher sur des sanctions visant directement ou non le président syrien, un point qui fait encore débat entre les 27 Etats européens, selon des diplomates."Un point n'est pas encore tranché: la présence ou non de Bachar al-Assad" sur la liste des personnes visées par des gels d'avoirs et des interdictions de visa, qui comporterait une quinzaine de...