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Research in Motion souffre des mauvaises critiques visant son Playbook

La présentation officielle de la tablette de Research in Motion.

Le groupe canadien Research in Motion a été éreinté par plusieurs chroniqueurs spécialisés de la presse américaine critiquant la maigreur des programmes de sa tablette Playbook le jour même de sa fête de lancement, ce qui a fait chuter son titre en Bourse.
L'action RIM a perdu 1,66% à 53,52 dollars, à quelques jours de l'apparition en magasins de cette nouvelle tablette rivale de l'iPad d'Apple, alors que le Nasdaq restait pratiquement stable.
«La première édition du Playbook n'a pas de connexion téléphonique intégrée et manque d'applications aussi essentielles qu'un programme de messagerie, un calendrier, un bloc-notes et même le système de messagerie instantané populaire sur les BlackBerry, se lamentait un chroniqueur du Wall Street Journal, Walt Mossberg. Je recommande d'attendre avant d'acheter le PlayBook, jusqu'à ce que sortent des versions mieux utilisables indépendamment du BlackBerry.»
En effet, le Playbook a pour particularité d'être si étroitement intégré au système BlackBerry que les deux appareils peuvent être connectés sans fil via Bluetooth, la tablette ayant alors accès aux applications déjà chargées sur un téléphone associé.
Le codirecteur général de RIM, Jim Balsillie, interrogé sur la chaîne de télévision CNBC, a jugé que l'accès performant à Internet dispensait d'un riche catalogue d'applications dès le lancement. «Nous sommes très contents de notre stratégie avec les applications », a-t-il assuré.
Mais le chroniqueur du New York Times David Pogue, tout en reconnaissant que cette nouvelle tablette est «pratique, rapide et avec un beau design», a jugé que «dans sa forme actuelle inachevée, cela semble presque ridicule d'évaluer le Playbook, sans parler de l'acheter».
Au cabinet Forrester Research, l'analyste Sarah Rotman Epps estime qu'«il faudra que RIM améliore rapidement les lacunes du Playbook».
«Je vois le Playbook comme un prototype pour la prochaine direction de RIM, plus que comme une concurrence crédible», a-t-elle ajouté. «Aujourd'hui, le Playbook est une voiture de course à laquelle il manque une roue, mais elle a du potentiel de grande vitesse pour l'avenir», a-t-elle ajouté, notant que le système d'exploitation baptisé QNX animant la tablette était appelé à faire fonctionner la prochaine génération des BlackBerry.
M. Balsillie a semblé de fait reconnaître que le système du Playbook était appelé à progresser et était bâti pour l'avenir. «Le plus important pour nous est d'avoir une plateforme mobile à l'épreuve de l'avenir, et d'avoir quelque chose que nous pouvons intégrer et développer de toutes les façons que nous voulons», a-t-il dit sur CNBC.
Le Playbook est proposé avec trois capacités de stockage, de 16, 32 ou 64 gigaoctets, à des prix équivalents à la version Wi-Fi de l'iPad d'Apple, soit 499 à 699 dollars.
L'appareil se présente comme une tablette moyen format, avec un écran de 7 pouces (17,8 cm) de diagonale comme le Galaxy Tab de Samsung, plus petit que les 9,7 pouces (24,7 cm) de l'iPad. Il est aussi plus léger que l'appareil référence d'Apple, à 425 grammes (contre 603 g), et plus mince.
Dotée d'un écran haute définition, cette tablette comprend des caméras au verso et au recto permettant les visioconférences, qu'Apple vient également d'ajouter dans la deuxième version de l'iPad.
Le groupe canadien Research in Motion a été éreinté par plusieurs chroniqueurs spécialisés de la presse américaine critiquant la maigreur des programmes de sa tablette Playbook le jour même de sa fête de lancement, ce qui a fait chuter son titre en Bourse.L'action RIM a perdu 1,66% à 53,52 dollars, à quelques jours de l'apparition en magasins de cette nouvelle tablette...

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