Des consultations formelles sur la déclaration --proposée par la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal-- devraient commencer après une intervention du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon sur la Syrie et d'autres sujets.
La Grande-Bretagne et la France ont appelé à une action "forte" contre la violence utilisée par les forces du président syrien Bachar el-Assad et qui a fait des centaines de morts ces dernières semaines.
Le projet de déclaration soutient un appel lancé par Ban Ki-moon pour une enquête "transparente" sur les tueries.
Mais l'adoption d'une déclaration dépendra de l'attitude de la Russie et de la Chine qui, traditionnellement, sont hostiles aux initiatives qu'elles considèrent comme une ingérence dans les affaires intérieures d'un pays.
Lorsqu'il est entré dans la salle du Conseil de sécurité, l'ambassadeur de Chine Li Baodong a dit qu'il insisterait pour "une solution politique" en Syrie.
"Nous allons étudier les éléments du projet de déclaration avec beaucoup de sérieux", a-t-il dit aux journalistes.
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