Ce projet de déclaration pourrait être rendu public mardi si les quinze pays du Conseil de sécurité parviennent à un accord unanime, a indiqué un diplomate sous couvert d'anonymat.
"La déclaration condamne la violence et lance un appel à la retenue", a indiqué ce diplomate à l'AFP.
Les pays cités y apportent leur soutien à l'appel vendredi du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à une enquête "transparente" après la mort de centaines de manifestants en Syrie ces dernières semaines.
Ils y saluent également l'initiative du président Bachar al-Assad de lever l'état d'urgence en vigueur depuis cinquante ans dans le pays et soulignent l'importance de la Syrie pour la stabilité au Moyen-Orient, a ajouté l'émissaire.
Un diplomate onusien a précisé que le cas de la Syrie était différent de celui de la Libye pour laquelle ses propres représentants, qui avaient fait défection, avaient demandé au Conseil de sécurité une condamnation et des sanctions.
"Il faut voir ce que le Conseil de sécurité souhaite faire sur la Syrie. Nous ne sommes pas dans le cas de figure de la Libye. Il y a peu de chances que la Russie soit très enthousiaste pour une réaction forte contre un pays souverain", a précisé ce diplomate.
L'autre différence avec la Libye est que le peuple n'a pas pris les armes contre le régime, relève-t-on dans les milieux diplomatiques.
Depuis le début de la contestation à la mi-mars contre le régime de Bachar al-Assad, quelque 390 personnes ont été tuées, selon un bilan établi par l'AFP à partir de bilans d'ONG étrangères et de groupes de militants syriens.
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