Sous pression, le président Ali Abdallah Saleh a accepté une médiation des monarchies du Golfe qui ont invité son gouvernement et l'opposition « à une rencontre à Riyad pour une sortie de crise ». Cette initiative, destinée à « préserver la sécurité, la stabilité et l'unité du Yémen », lui a été communiquée lundi soir par les ambassadeurs d'Arabie saoudite, du Qatar et d'Oman, a rapporté hier l'agence officielle SABA. M. Saleh maintient qu'il ne peut céder le pouvoir que dans le cadre d'un processus constitutionnel après un retour au calme. Ses opposants disent de leur côté n'être prêts à discuter que de son « départ immédiat ».
Le regain de violences au Yémen a suscité de vives réactions dans le monde, à l'instar de la Maison-Blanche qui a « condamné fermement l'usage de la violence par les forces gouvernementales ». « Le président doit trouver une solution (...) pour qu'un changement politique digne puisse se produire à court terme de façon ordonnée et pacifique », a insisté son porte-parole, Jay Carney.
Amnesty International a de son côté mis en garde contre tout accord qui garantirait l'impunité aux responsables des violences ayant provoqué la mort de dizaines de manifestants.
(Source : AFP)
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