L’armée autorise la plantation d’arbres à la frontière israélienne malgré l’interdiction de la Finul

Des sources citées par l'agence al-Markaziya ont indiqué hier qu'Israël a fait part à la Finul de son refus de toute tentative de plantation d'arbres sur les trottoirs de Adaïssé et Kfarkila, à la porte de Fatima, arguant du fait que ces deux points se trouvent le long de la ligne bleue et qu'ils font par conséquent l'objet d'un litige entre le Liban et Israël. Les sources en question ont précisé à ce propos que la Finul avait ordonné l'arrêt des travaux de plantation entamés par les employés municipaux en attendant de trouver une solution. Selon le site nowlebanon.com, les employés seraient revenus à la charge et auraient planté les arbres sur le trottoir de Adaïsseh, après avoir reçu l'aval de l'armée libanaise.
Par ailleurs, des sources citées par nowlebanon.com ont indiqué que les forces israéliennes sont actuellement en train d'ériger des fortifications sur la frontière où elles ont installé des blocs de béton près d'un point de surveillance à la frontière adjacente aux localités de Kfarkila et de Khiam. Les sources précisent en outre qu'Israël compte édifier un espace réservé aux véhicules et aux équipements militaires donnant sur les plaines de Marjeyoun et de Khiam.
Sur un autre plan, une délégation conjointe de l'armée et de la Finul s'est rendue dans la région de Katmoun, dans les environs de Rmeich, accompagnée des deux bergers Léon Alam et Mohammad Zahra qui avaient été kidnappés par un commando israélien. Les deux bergers ont expliqué à la délégation les circonstances de leur rapt. Des sources citées par le site nowlebanon.com ont indiqué que l'objectif de cette démarche, qui va permettre à l'armée et à la Finul d'établir leur rapport, est de montrer que les deux bergers ont été kidnappés à l'intérieur du territoire libanais. Le Liban joindra son rapport au dossier des plaintes sur les violations israéliennes qu'il compte soumettre au Conseil de sécurité.