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Liban

Pour l’ex-majorité, les dissensions au sein du 8 Mars rendent impossible la formation du gouvernement

Le ministre d'État sortant Jean Oghassabian a estimé hier que « toutes les indications vont dans le sens d'une impasse dans le processus de formation du gouvernement ». « Nous sommes revenus au point de départ », a-t-il annoncé hier dans un entretien accordé à la Voix du Liban. Pour lui, cette impasse dans laquelle se trouve le Premier ministre désigné Nagib Mikati n'a « rien à voir avec les circonstances régionales ».
Le ministre sortant du Travail, Boutros Harb, s'est quant à lui dit « surpris du retard » qui émaille la formation du nouveau cabinet. Pour lui, il est évident que « des obstacles internes empêchent la mise en place du nouveau gouvernement, notamment les conditions posées par le député Michel Aoun ».
Le ministre sortant de l'Environnement Mohammad Rahhal a déclaré, à l'issue d'une réunion avec le mufti de la République Mohammad Rachid Kabbani, que c'est « celui qui a désigné Nagib Mikati (à la présidence du Conseil) qui est en train de lui poser des conditions dans le cadre du processus de formation du gouvernement ».
Rappelant les recommandations de Dar el-Fatwa en ce qui concerne la mise en place du nouveau cabinet, Mohammad Rahhal a estimé que ces constantes de Dar el-Fatwa devaient être prises en considération. « Dans le cas contraire, le cabinet qui sera formé ne sera en aucun cas représentatif des personnes qui se sont réunies dans l'enceinte de cette institution (Dar el-Fatwa) », a-t-il noté.
Le mufti de la République a également reçu le député Jamal Jarrah qui a affirmé qu'un « grand conflit est apparu au niveau du processus de formation du gouvernement entre les différents pôles du 8 Mars ». Mais M. Jarrah a ajouté, dans une lecture de la conjoncture régionale, que « les puissances régionales sont occupées par leur situation interne et ne sont pas pressées d'aider à la formation d'un gouvernement au Liban ».
Le député Élie Marouni a de son côté relevé que le Premier ministre désigné, Nagib Mikati, « est empêché de former le gouvernement sur base de ses propres choix ». M. Mikati n'a d'autre choix que de « répondre totalement à toutes les exigences du Hezbollah, sinon il devra démissionner pour ouvrir la voie à la nomination d'un Premier ministre qui bénéficiera tout autant du soutien des pôles chrétiens et musulmans ».
Le ministre d'État sortant Jean Oghassabian a estimé hier que « toutes les indications vont dans le sens d'une impasse dans le processus de formation du gouvernement ». « Nous sommes revenus au point de départ », a-t-il annoncé hier dans un entretien accordé à la Voix du Liban. Pour lui, cette impasse dans laquelle se trouve le Premier ministre désigné Nagib Mikati n'a...

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