Le leader des FL s'est également demandé de quelle réforme et de quels changements il s'agit. Et de s'interroger sur ce plan : « Dites-le-nous pour que nous puissions aider le général Aoun à les préserver : est-ce que le service de la téléphonie mobile s'est amélioré ? Les services d'eau et d'électricité se sont-ils améliorés ? Est-ce que le pourcentage de la corruption a diminué au sein des institutions prises en charge par le CPL ? » a-t-il énuméré.
Samir Geagea, qui s'exprimait devant des partisans FL du Kesrouan-Ftouh, a également évoqué les allégations portant sur un prétendu trafic d'armes du Liban vers la Syrie, « après que l'on eut longuement parlé du transfert en sens inverse ». « Ceci n'est pas une blague, c'est un sujet sérieux, a-t-il déclaré. Les personnes qui lancent pareilles accusations devraient en informer la justice afin qu'elle enquête en bonne et due forme, surtout qu'on parle d'un important volume d'armes, de navires, de poids lourds, etc., et non pas d'un simple citoyen (libanais) qui fait passer (en Syrie) un revolver caché sur ses hanches », a-t-il estimé, invitant les autorités judiciaires et sécuritaires du Liban à agir en conséquence. « S'il s'avère que cela est vrai, qu'il y a des gens qui font passer des armes du Liban vers la Syrie, les mesures adéquates doivent être nécessairement prises. Et si cela n'est que pure intox, ce qui est le cas, ces autorités doivent tout autant sanctionner les auteurs de ces rumeurs », a-t-il poursuivi.
Concernant le gouvernement Mikati à venir, le chef des FL a prédit qu'il n'est assurément pas près de voir le jour. « Nous risquons de l'attendre encore longtemps », a-t-il dit, s'étonnant de certaines analyses publiées par-ci, par-là et qui imputent l'interminable retard « tantôt aux événements régionaux et tantôt à un retour aux médiations S-S ou autres »... Pour Samir Geagea, « tout ce que le 8 Mars sait faire, c'est critiquer les autres et leur inventer des tares, alors qu'il ne possède absolument aucun programme politique pour le Liban étant donné qu'il n'est que la somme de tous ceux que la fin de la tutelle syrienne a lésés. Pour la première fois, ils ont eu quelque chose en commun : la formation d'un gouvernement... Or cela fait plus de deux mois qu'ils n'y arrivent pas », a ironisé le patron des FL.
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