Rechercher
Rechercher

Liban

Conséquences sur les produits importés au Liban

Le ministre de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a annoncé mardi des mesures strictes de contrôle des produits en provenance du Japon, en raison des craintes d'un taux élevé de radioactivité. Encore faut-il savoir comment cela se traduira dans la pratique.
Interrogé sur la question, Mouïn Hamzé, secrétaire général du CNRS, rappelle que la Commission libanaise d'énergie atomique, qui est l'un des centres du CNRS, est équipée pour contrôler les radiations dans les produits importés. « Nous effectuons déjà des contrôles réguliers sur certains produits comme le fer pour la construction ou le lait pour enfants, dit-il. Il nous est arrivé de déceler des taux de radioactivité supérieurs à la normale dans certaines cargaisons, que nous avons renvoyées. Pour les produits agricoles, nous avions commencé à les tester systématiquement en 2002, mais l'affaire s'est révélée compliquée au niveau de la relation avec les importateurs. » D'où l'importance de la décision politique...
Pour ce qui est des produits en provenance du Japon, la traçabilité de certains est facile à établir, mais elle reste moins évidente pour d'autres. « Certaines marchandises passent par Dubaï par exemple, qui a une grande zone franche, explique-t-il. Comme il n'y a pas de taxes pour les produits frais entre pays arabes, ceux-ci sont alors distribués un peu partout. »
M. Hamzé précise cependant que le CNRS reçoit des rapports réguliers de l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA) sur le taux de radiation autour de la centrale de Fukushima, dont les six réacteurs sont en danger. Il estime que l'opération qui vise à contenir ce problème pourrait prendre des mois. Une telle catastrophe, dans un pays aussi méticuleux que le Japon, aurait, selon lui, des incidences au niveau des politiques énergétiques des pays du globe, et de l'adoption de l'énergie nucléaire comme alternative aux énergies fossiles.
Le ministre de l'Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a annoncé mardi des mesures strictes de contrôle des produits en provenance du Japon, en raison des craintes d'un taux élevé de radioactivité. Encore faut-il savoir comment cela se traduira dans la pratique.Interrogé sur la question, Mouïn Hamzé, secrétaire général du CNRS, rappelle que la Commission libanaise d'énergie...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut