Le président de la municipalité a souligné « la nécessité de coordonner tous les efforts pour régler cette crise des déchets dans plusieurs villages de l'est de Saïda, qui entre dans sa quatrième semaine ».
Et d'ajouter : « Une solution immédiate serait d'assurer des endroits pour y transporter les déchets provisoirement. La solution durable passe par le fonctionnement de l'usine de traitement des déchets à Sinik, la réalisation du projet de barrage maritime et l'appel d'offres pour la réhabilitation du dépotoir. Les endroits provisoires existent, tout le monde sait que le dépotoir de Zaghdaria peut accueillir les déchets des villages d'une manière respectueuse de l'environnement. »
Pour en revenir au problème qui bloque la solution, M. Saoudi a évoqué « une mésentente avec les propriétaires de l'usine ». « Nous leur avons envoyé une mise en garde, mais il s'agit d'investisseurs étrangers qui n'en ont pas tenu compte, a-t-il poursuivi. Je crois qu'ils ont mal estimé le temps de construction de l'usine, et que celle-ci leur a coûté bien plus que prévu. Pratiquement, la solution existe, mais il faut finaliser l'aspect financier de l'usine. Il est impératif que nous cessions d'être une partie, et que les négociations soient menées par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et les ministères de l'Intérieur et de l'Environnement avec les propriétaires de l'usine. »
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