Brèves

Soudan
Trois mois de prison pour avoir distribué des tracts anti-Bachir
Un militant soudanais a été jugé pour avoir distribué des tracts critiquant le président Omar el-Bachir, a indiqué hier son avocat. Mohaned Kheir (27 ans) a été condamné à trois mois de prison et à une amende de 500 livres soudanaises (170 USD), a précisé Me Satia al-Hag. Deux femmes arrêtées et jugées avec Mohaned Kheir, identifiées uniquement par leur prénom, Widad (25 ans) et Malaz (23 ans), ont été condamnées à la même peine d'amende mais ont évité la prison, a ajouté l'avocat. De jeunes militants, inspirés par les révoltes en Tunisie et en Égypte, ont tenté d'organiser des manifestations dans tout le pays lundi, mais ont échoué à mobiliser.

Le Sud accuse le Nord de mener des raids aériens à la frontière
L'armée du Sud-Soudan a accusé hier les forces du Nord d'avoir bombardé des zones situées de son côté de la frontière séparant les deux parties du pays, appelées à devenir deux États à partir de juillet à l'issue d'un référendum sur l'indépendance du Sud. Un porte-parole de l'armée du Nord a rejeté ces accusations comme « totalement fausses ». La mission de l'ONU au Soudan a indiqué qu'une enquête a été ouverte sur ces accusations. La zone où les bombardements auraient eu lieu est aussi frontalière du Darfour. L'armée du Nord a accusé le Sud d'apporter une aide aux rebelles du Darfour, ce que le Sud dément.

Tunisie
Le pays compte désormais 49 partis légaux
La Tunisie compte désormais 49 partis politiques légaux, suite à la reconnaissance de cinq nouvelles formations, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Depuis la dissolution le 9 mars par la justice du puissant parti-État de Ben Ali, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le ministère a été assailli de demandes de légalisation en vue des prochaines élections du 24 juillet. Selon des sources concordantes, une centaine de formations auraient déposé un dossier au ministère de l'Intérieur. Le 12 mars, le ministère a toutefois refusé de légaliser cinq formations, dont trois religieuses.

Terrorisme
La tour Eiffel évacuée pour cause de colis suspect
La tour Eiffel a été évacuée hier après-midi après la découverte d'un colis suspect sur le parvis de l'édifice, a-t-on appris auprès de la société d'exploitation du monument. Le monument emblématique de la ville de Paris avait été évacué pour les mêmes motifs par deux fois en automne dernier. « Il y a eu un colis suspect sur le parvis. On a évacué, la police fait son travail », a déclaré une porte-parole de la société d'exploitation de la tour Eiffel. Elle a précisé que l'évacuation s'était terminée vers 18h00, heure locale. Haute de 327 mètres, la tour Eiffel accueille chaque année près de sept millions de visiteurs.