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Sport - Ski alpin

Épilogue raté pour la Coupe du monde

L’Allemande Maria Riesch (à droite), qui a finalement remporté sans skier samedi sa première Coupe du monde aux dépens de l’Américaine Lindsey Vonn. Les finales de la Coupe du monde, gâchées par les intempéries, laissent un goût amer aux skieurs, qui multiplient les critiques contre la Fédération internationale. Wolfgang Rattay/Reuters

Les finales de la Coupe du monde, gâchées par les intempéries, laissent un goût amer aux skieurs, qui multiplient les critiques contre la Fédération internationale (FIS).
Les skieuses attendaient avec impatience l'issue du duel entre Lindsey Vonn et Maria Riesch pour le classement général, mais l'Allemande a finalement remporté sans skier samedi sa première Coupe du monde aux dépens de l'Américaine.
Les règlements de la Fédération internationale ne prévoient pas de reprogrammer les ultimes courses de la saison, et l'annulation en raison du mauvais temps du slalom géant, dernière épreuve de l'année, a suscité l'amertume de Vonn.
« Gagnante ou perdante, peu m'importe, mais je voulais avoir ma chance. L'annulation de la course n'est pas préjudiciable qu'à ma seule personne, elle est préjudiciable aux supporters et au ski en général », estime l'Américaine, qui s'incline de trois petits points.
L'encadrement de l'équipe américaine juge également que la décision d'annuler a été trop hâtive.
« Ce n'était pas la bonne chose à faire que de prendre un telle décision dès le matin. C'est dur pour Lindsey et pour le ski », déclare l'entraîneur de l'équipe, Alex Hoedelmoser.
Plus généralement, skieurs et skieuses se plaignent des pistes de plus en plus gelées, de la prééminence grandissante des épreuves de vitesse et d'un calendrier qui n'a jamais été aussi dense.

De la glace et encore de la glace
Vainqueur de la Coupe du monde de slalom géant pour la troisième fois, l'Américain Ted Ligety a le sentiment que sa discipline n'a plus la cote auprès des instances dirigeantes.
Seulement six épreuves de géant ont eu lieu cette saison, et les géantistes ont été en chômage technique pendant tout le mois de janvier.
« Il s'agit d'une des disciplines les plus traditionnelles. Il est ridicule qu'il n'y ait pas plus de courses. Il devrait y avoir le même nombre d'épreuves pour le slalom géant, le slalom, le super-G et la descente », pense Ligety. Le Croate Ivica Kostelic, vainqueur de la Coupe du monde masculine et l'un des skieurs les plus critiques vis-à-vis de la FIS, déplore de son côté l'état des pistes.
« Depuis 2003, nous avons de la glace, de la glace, et encore de la glace. C'est dans la succession de nombreuses conditions de course différentes que l'on peut juger un skieur », dit-il.
Kostelic met aussi en cause le calendrier. Pour souffler un peu, il a carrément choisi de prendre du repos chez lui le mois dernier plutôt que de participer aux championnats du monde de Garmisch-Partenkirchen.
« Je ne sais pas si c'est le cas dans d'autres sports, mais on ne peut tout simplement pas bien se préparer avec le peu de jours de repos dont on dispose. Les épreuves se suivent l'une après l'autre », accuse-t-il.
« J'espère que nous pourrons nous mettre autour d'une table à la fin de la saison et attirer l'attention des autorités sur ces problèmes », ajoute Kostelic.
La Fédération internationale a justifié sa décision de supprimer la course de samedi, en jugeant les conditions trop dangereuses.
©Reuters
Les finales de la Coupe du monde, gâchées par les intempéries, laissent un goût amer aux skieurs, qui multiplient les critiques contre la Fédération internationale (FIS).Les skieuses attendaient avec impatience l'issue du duel entre Lindsey Vonn et Maria Riesch pour le classement général, mais l'Allemande a finalement remporté sans skier samedi sa première Coupe du monde aux...

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