D'abord protégé par l'immunité liée à ses fonctions, puis redevenu un citoyen ordinaire à la fin de son mandat, Jacques Chirac échappe de nouveau à la justice après l'annonce hier du report de son procès, le premier dans l'histoire d'un ancien président français. Jacques Chirac, qui était absent du tribunal, a immédiatement « pris acte » de cette décision et a affirmé dans un communiqué qu'il serait « présent à la date fixée par le tribunal pour la reprise des audiences ». Siégeant depuis la veille pour juger l'ex-chef de l'État avec neuf coïnculpés, le tribunal correctionnel de Paris a accepté le recours constitutionnel de l'avocat de l'un de ces co-inculpés et a évoqué les « alentours du 20 juin » pour une reprise des débats, qui pourrait n'être qu'une séance préliminaire. Poursuivi pour une affaire d'emplois fictifs remontant au début des années 1990, lorsqu'il était maire de Paris, Jacques Chirac, 78 ans, n'avait pas assisté lundi à l'ouverture du procès. L'ancien président encourt en théorie 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende, ainsi que cinq ans de radiation des listes électorales et 10 ans d'inéligibilité.
D'abord protégé par l'immunité liée à ses fonctions, puis redevenu un citoyen ordinaire à la fin de son mandat, Jacques Chirac échappe de nouveau à la justice après l'annonce hier du report de son procès, le premier dans l'histoire d'un ancien président français. Jacques Chirac, qui était absent du tribunal, a immédiatement « pris acte » de cette décision et a...
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