"Depuis le début, nous avons enquêté sur les informations faisant état de mercenaires africains, dont la plupart se sont révélées fausses", a déclaré à des journalistes à Benghazi Peter Bouckaert, directeur des urgences pour HRW.
"Pour le moment, nous ne pouvons confirmer aucun cas d'utilisation de mercenaires", a indiqué le responsable de l'ONG, qui a systématiquement demandé à avoir accès aux personnes détenues par les insurgés.
Selon lui, cinq mercenaires présumés capturés de l'autre côté de la ligne de front lors d'affrontements mercredi à Brega, à 200 km à l'ouest de Benghazi, ont failli être lynchés.
"Beaucoup de ces Africains ont été la cible d'attaques de Libyens en colère à cause de ces rumeurs", a déploré M. Bouckaert en référence aux travailleurs immigrés africains.
"Il y a beaucoup de Libyens à la peau foncée dans le sud du pays qui sont en grande partie favorables (au dirigeant libyen Mouammar) Kadhafi parce qu'il a pris des mesures pour mettre fin aux discriminations systématiques dont ils sont victimes", a-t-il souligné.
Quelque 800 Touaregs du Niger, du Mali, d'Algérie et du Burkina Faso, ont été récemment recrutés par le régime libyen, a indiqué jeudi à l'AFP à Bamako une source des services de sécurité maliens.
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