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Yémen: la répression signifie le rejet d'une solution négociée (opposition)

Le porte-parole de l'opposition yéménite a estimé vendredi que la poursuite de la répression des manifestations dans le pays signifiait un rejet d'une initiative de sortie de la crise prévoyant un départ du président Ali Abdallah Saleh avant 2011.
"La poursuite de la répression, dont des tirs contre des manifestants hier à Hodeïda (ouest), signifie pour nous un rejet sans appel de notre initiative", a déclaré à l'AFP Mohammed Gahtane, porte-parole de la coalition de l'opposition parlementaire appelée le Forum commun.
C'est la première fois qu'il est fait état de cet incident dans la ville de Hodeïda, et M. Gahtane n'a pas fourni de détails sur sa nature.
"Des dizaines d'initiatives ont été faites ici et là sans réponse", du pouvoir et "nous continuerons à soutenir les demandes de la rue et à y adhérer", a-t-il ajouté.
L'opposition yéménite et des chefs religieux ont proposé jeudi au président Saleh un plan de sortie de crise prévoyant son départ avant fin 2011. Le mandat du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, expire en 2013.
"Lors d'une réunion avec les ulémas, nous avons donné notre accord à une proposition de règlement comportant une feuille de route pour le départ du président avant la fin de l'année", avait déclaré dans un communiqué le porte-parole de l'opposition parlementaire, Mohammad al-Sabri.
Il avait précisé qu'il s'agissait d'une proposition en cinq points, stipulant notamment "une transition pacifique du pouvoir".
"C'est au président de décider s'il accepte cette proposition et de la soumettre ensuite au peuple", avait-il ajouté.
Vendredi, des violences dans le nord du Yémen ont fait vendredi au moins quatre tués selon des sources locales dans cette région où sévit une rébellion chiite, mais seulement des blessés selon une source officielle.
Un responsable et des sources de la rébellion chiite ont expliqué que des soldats ont ouvert le feu sur des manifestants qui s'approchaient de leur position en scandant des slogans hostiles au président Saleh.
Le régime du président Saleh est contesté depuis fin janvier avec des manifestations à Sanaa, Taëz, Aden et dans le reste du pays. Selon Amnesty International, au moins 27 personnes ont été tuées au cours de ce mouvement de protestation.
Le porte-parole de l'opposition yéménite a estimé vendredi que la poursuite de la répression des manifestations dans le pays signifiait un rejet d'une initiative de sortie de la crise prévoyant un départ du président Ali Abdallah Saleh avant 2011."La poursuite de la répression, dont des tirs contre des manifestants hier à Hodeïda (ouest), signifie pour nous un rejet sans appel de...