La sécurité de "chaque famille sunnite doit être garantie par nous les chiites" et celle de "chaque famille chiite doit l'être par nos frères sunnites", a déclaré le chef du Wefaq devant une foule de manifestants à Manama.
"Nous devons tous garantir (la sécurité) de la nation. Toute agression contre n'importe qui serait comme une agression contre ma personne", a ajouté le chef chiite, très respecté dans sa communauté, qui forme la majorité de la population autochtone du pays.
Cheikh Ali Salmane a pris la parole devant une nouvelle manifestation chiite, s'étirant sur trois kilomètres entre l'ancien siège du gouvernement et la place de la Perle.
Les manifestants ont crié des slogans demandant la démission du gouvernement, dominé par les membres sunnites de la dynastie des Al-Khalifa, et appelant à l'unité nationale.
Les propos de cheikh Ali Salmane interviennent après des heurts jeudi soir entre de jeunes sunnites et chiites au sud de Manama qui a nécessité l'intervention de la police.
Depuis le début, le 14 février, des protestations conduites par les chiites pour exiger des réformes politiques, aucun incident de ce genre n'avait émaillé les manifestations organisées par les chiites ou les contre-manifestations menées par les sunnites.
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