Dans les détails, les dépenses les plus élevées ont été réalisées à Damas, où un ménage a dépensé en moyenne 40 196 livres par mois en 2009. Dans le classement, la capitale syrienne a été suivie par Tartous, Lattaquié et la zone rurale de Damas. Le gouvernorat d'Alep a obtenu la 7e place. La raison pour laquelle les villes côtières sont arrivées en tête du classement est que les dépenses sont plus élevées dans les villes principales du pays. En ce qui concerne le gouvernorat d'Alep, ce sont ses régions rurales, généralement parmi les plus pauvres du pays, qui ont causé ce mauvais classement.
Ainsi, la ville de Tartous a obtenu la moyenne la plus élevée en termes de dépenses moyennes mensuelles des ménages, soit 41 503 livres. Pourtant, la moyenne du gouvernorat a été abaissée par les résultats de ses zones rurales.
En ce qui concerne la distribution des dépenses des ménages syriens, 45 % du budget a été consacré à la nourriture en 2009. Les ménages des villes ont consacré 42 % de leurs dépenses à la nourriture alors que les ménages qui habitent en milieu rural ont alloué près de 51 % à ce poste budgétaire. Les ménages des zones rurales du gouvernorat d'Alep ont consacré jusqu'à 60,4 % de leur budget à la nourriture. En ce qui concerne le reste des dépenses des ménages syriens en 2009, ils ont consacré 17,2 % en moyenne aux loyers, 6,2 % aux transports, 5,5 % à l'habillement et enfin 3,9 % à la communication.
En coopération avec : The Syria report