EFG-Hermes a estimé à cet égard qu'il n'existe pas de catalyseurs à court terme qui permettraient d'améliorer la performance des actions boursières, malgré les signaux positifs concernant le secteur bancaire.
Le rapport s'est attardé, en parallèle, sur la situation économique du Liban en 2010 ainsi que sur ses perspectives pour l'année en cours, soulignant à ce sujet que le pays du Cèdre a connu l'an dernier un développement important de son secteur externe, grâce à la solidité du secteur touristique et aux transferts importants d'émigrés. Le rapport, cité par le Lebanon Weekly Monitor de la Bank Audi, a noté en outre que la croissance sur le plan local a été favorisée par la reprise régionale et des liens économiques plus étroits avec les pays exportateurs de pétrole.
La banque d'investissement a ajouté que la croissance de l'activité d'emprunt a permis de soutenir la performance économique observée l'an dernier, soulignant que la qualité des crédits ne s'est pas détériorée en dépit de cet essor, comme en témoigne la stabilité du ratio des créances douteuses.
Quant à 2011, EFG-Hermes a dit s'attendre à un ralentissement du rythme des crédits accordés au secteur privé, en raison notamment des tensions sur le plan interne. La banque d'investissement a indiqué toutefois que la croissance de l'activité d'emprunt devrait rester relativement significative, l'estimant à 18 % - un taux bien au-dessus de la moyenne des pays de la région MENA.
EFG-Hermes a estimé en outre à 5 % la croissance du PIB libanais en 2011 contre 6,5 % en 2010. La banque a attribué le ralentissement de la croissance du PIB au cours du dernier trimestre de 2010 aux tensions politiques, ajoutant que ces dernières sont à l'origine du ralentissement prévu en 2011.
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