Il a aimé le Liban avec tout son être ; pendant les années de guerre civile, il a travaillé avec courage et sans relâche poour la paix au Liban, pour le respect mutuel entre tous les Libanais et pour la connaissance mutuelle.
L'Institut d'études islamo-chrétien fut le fruit de ces efforts. Yusuf Ibish, André Scrima et moi-même, nous étions ses collaborateurs, mais c'était lui la force dynamique qui nous poussait à agir et à espérer, au moment où nous étions au bord du désespoir.
Toujours serein, toujour souriant, il disait :
« Il faut continuer. » C'est ainsi que l'Institut a pu survivre aux années de guerre et poursuivre sa mission jusqu'à nos jours. Peut-être faudrait-il aujourd'hui, pour lui rendre hommage, ajouter le nom du père Augustin Dupré La Tour à celui de l'Institut d'études islamo-chrétien ?
À l'Université Saint-Joseph, à la Compagnie de Jésus, à toute la communauté académique au Liban les condoléances sont dues... Et, en signe de souvenir et de reconnaissance envers le père Augustin, je dis à tous ceux qui sont engagés dans le dialogue islamo-chrétien : « Debout vieilles jambes, il est le temps d'agir ! »
Président de l'université
Makassed de Beyrouth
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