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Sport - Football - Ligue des champions

Arsenal : des enfants devenus grands

Loués pour leur style de jeu attractif mais critiqués pour leur manque de trophées, les joueurs d'Arsenal ont réussi l'exploit de battre le FC Barcelone lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions (2-1) et peuvent désormais rêver de faire tomber l'ogre catalan au retour.

Il y a deux saisons, quand Manchester United a éliminé Arsenal en demi-finale de la Ligue des champions, Patrice Evra avait qualifié les Gunners « d'enfants » ayant joué face à des hommes. Aujourd'hui, les enfants sont enfin devenus grands. Certes, ils n'ont toujours rien gagné, mais la manière dont ils ont géré la rencontre face au Barça le démontre. Dominés en première période, ils ne se sont jamais affolés et sont restés concentrés. Ils ont continué à jouer leur jeu après la pause en pressant un peu plus leurs adversaires jusqu'à trouver la faille.  
Et d'ici au match retour, le 8 mars, ils auront joué la finale de la Coupe de la Ligue face à Birmingham. Un premier trophée depuis 2005 leur donnerait une confiance immense et enlèverait un poids énorme de leurs épaules.

Des espoirs qui se révèlent
Depuis mercredi soir, toute l'Angleterre n'a qu'un nom à la bouche : Jack Wilshere. À juste 19 ans, le milieu de terrain international anglais, formé à Arsenal où il est arrivé à l'âge de 9 ans, a été incroyable de talent et de culot face à Xavi. Il a réussi à rivaliser avec le meilleur milieu de terrain du monde, surtout après la pause, avec une performance époustouflante.
Avec lui, le gardien de but polonais, Wojciech Szczesny, a impressionné pour le premier match de sa carrière en Ligue des champions !
Enfin, pour le Français Laurent Koscielny, 25 ans, c'était le premier gros test de sa carrière, lui qui évoluait encore en L2 il y a deux ans. Face à Messi, Pedro ou Villa, il a été excellent dans les duels et ses interventions.

Wenger, un coaching gagnant
Le technicien français a remporté le match des manageurs. Il a tenté un pari dès la 68e minute en sortant Song, un milieu défensif, pour faire entrer Arshavin, un milieu offensif.
Celui-ci s'est révélé gagnant. Non seulement le Russe a donné la victoire aux siens mais la réorganisation tactique de Wenger a permis à Arsenal de reprendre la main dans le jeu.
Dans le même temps, en décidant de remplacer un attaquant, Villa, par un milieu défensif, Keita, également à la 68e minute, Pep Guardiola a déséquilibré son équipe, l'a faite reculer tout en l'exposant à la pression anglaise.

 

Et maintenant ?
Arsenal peut-il se qualifier ? La saison dernière, en demi-finale, Barcelone n'avait pu remonter le déficit de deux buts concédés à l'aller à l'Inter Milan. Cette fois, il n'y a qu'un but d'écart mais au coup d'envoi, ce sera bien Arsenal qui sera qualifié. Les Gunners iront au Camp Nou avec en mémoire leur quart de final retour de l'an dernier sur cette même pelouse (défaite 4-1). Sans plusieurs titulaires comme Gallas, Fabregas ou Van Persie, ils y avaient ouvert le score puis auraient pu mener 2-1 avant que Messi ne fasse son show et ne qualifie son équipe avec un quadruplé. Mais déjà, Arsenal avait eu des espaces et des opportunités. Ce sera encore le cas le 8 mars. Et si cette fois, leur défense est plus solide, alors tous les espoirs sont permis.

Il y a deux saisons, quand Manchester United a éliminé Arsenal en demi-finale de la Ligue des champions, Patrice Evra avait qualifié les Gunners « d'enfants » ayant joué face à des hommes. Aujourd'hui, les enfants sont enfin devenus grands. Certes, ils n'ont toujours rien gagné, mais la manière dont ils ont géré la rencontre face au Barça le démontre. Dominés en...

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