"Ce qui se passe en Egypte pourrait affecter le processus de paix, mais ça montre également la nécessité d'une avancée dans le processus de paix", a affirmé M. Hague après des entretiens avec son homologue bahreïni cheikh Khaled ben Ahmad al-Khalifa.
"Et Palestiniens et Israéliens devraient reprendre les négociations (...) pour parvenir à un règlement à deux Etats" palestinien et israélien vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, a-t-il ajouté.
Bahreïn est la dernière étape d'une tournée de M. Hague en Afrique du Nord et au Moyen-Orient au cours de laquelle il s'est rendu en Tunisie, en Jordanie, au Yémen et aux Emirats arabes unis.
Ses entretiens à Bahreïn, où il s'est également entretenu avec le roi Hamad, ont porté sur "une plus grande ouverture politique et un plus grand développement économique au Moyen-Orient", a indiqué le site du Foreign Office (www.fco.gov.uk).
Répondant à des questions sur Twitter jeudi soir, M. Hague a affirmé que les développements dans la région "rendent plus urgent la nécessité d'une solution à deux Etats -- avant que cela ne soit plus difficile à réaliser".
"On ne peut pas imposer la paix", a-t-il encore dit. "Cela doit émaner de la volonté et de la foi des deux parties".
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