Rechercher
Rechercher

Culture - En librairie

« Le passe-temps », chronique d’une femme libanaise

« Le passe-temps » est une nouvelle écrite par Michèle Aoun et éditée chez Dergham. Un récit qui se laisse lire en faisant passer le temps, comme son nom l'indique.

À travers cet objet usuel et ludique appelé Massbaha , si courant en Orient - en fait une création des Ottomans et dont le nom est dérivatif du verbe « sabbaha », c'est-à-dire glorifier Dieu -, ce sont les grandes périodes du pays du Cèdre qui sont croquées.
En effet, le récit narre l'histoire d'une femme libanaise, abandonnée par ses parents dès son jeune âge dans un pensionnat de Beyrouth.
Chez les sœurs du Rosaire, Feyrouz va grandir seule et parcourir les étapes de la vie avec cette blessure au cœur. Personne à qui parler, puisque ses parents resteront à Abidjian. Personne à qui confier ses amours et ses déceptions qui seront nombreuses. Et enfin, aucune épaule sur laquelle pleurer car le Liban, en toile de fond du récit, va être le témoin de graves incidents et de guerres sans fin.
La petite Feyrouz va trouver dans cet objet appelé passe-temps, une âme sœur à qui elle confiera ses tourments.
Michèle Aoun est titulaire d'un diplôme d'études supérieures en économie de l'entreprise de l'USJ. Mais depuis longtemps, la plume la titille, surtout que la littérature française et anglaise occupe une grande place dans sa vie. Pour son premier roman, Michèle Aoun livre une nouvelle réaliste et sensible traitant en filigrane de grands problèmes sociaux qui contribuent à la configuration du pays : l'amour, les relations parentales et sociales, souvent codifiées et imposées.
Chaque période de la vie de Feyrouz s'égrène sous le signe d'une pierre semi-précieuse qui compose le passe-temps. Le sujet du livre est particulier et le récit sincère, sauf qu'il aurait été souhaitable que la narration soit moins monolithique, de sorte que le passe-temps soit plus imbriqué dans le cours des événements. Pour que la chaîne soit plus fluide et que le maillon ne casse pas.
C.K.
À travers cet objet usuel et ludique appelé Massbaha , si courant en Orient - en fait une création des Ottomans et dont le nom est dérivatif du verbe « sabbaha », c'est-à-dire glorifier Dieu -, ce sont les grandes périodes du pays du Cèdre qui sont croquées. En effet, le récit narre l'histoire d'une femme libanaise, abandonnée par ses parents dès son jeune âge dans un...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut