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Culture - 7e art

Les contes et la Nouvelle-Zélande à l’affiche du Festival du court-métrage

La 33e édition du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, qui s'ouvre aujourd'hui, vendredi, jusqu'au 12 février, fait la part belle à l'univers des contes et à la Nouvelle-Zélande, en marge des trois compétitions officielles.
Une rétrospective intitulée «Courts des contes» présente 24 films, pour la plupart des adaptations des contes de Perrault, Grimm ou Andersen, source d'inspiration pour le cinéma dès ses origines avec le Barbe bleue du catalogue des films Lumière, réalisé en 1897.
De Cendrillon, un film de cinq minutes réalisé par Georges Méliès en 1899, à La Madre, court-métrage de l'Espagnol Alberto Evangelio tourné en 2010, la sélection, très européenne, comporte également trois films inspirés de contes inuit, africain et chinois, offrant un large panorama de cet univers aussi féerique qu'inquiétant.
Autre thème à l'honneur cette année, la Nouvelle-Zélande : une sélection de 48 courts-métrages réalisés entre 1969 et 2010 témoigne de la richesse et de la variété de la production cinématographique de ce pays surtout connu pour ses décors naturels appréciés d'Hollywood.
Aux côtés de ces deux thèmes-phares, le festival propose d'autres programmes plus spécialisés comme Décibels - sélection à la croisée de l'image et de la musique - ou O'Galop, qui présente l'œuvre du créateur de Bibendum, mascotte de la firme auvergnate Michelin.
Les responsables de l'association organisatrice «Sauve qui peut le court-métrage» ont visionné plus de 6 700 films cette année, atteignant un nouveau record. «Dans cette caverne d'Ali Baba du court-métrage, nous sommes allés cueillir les plus belles pépites», disent-ils.
Au final, environ 180 films - représentant près de 60 nationalités - ont été sélectionnés pour le festival, né en 1979 au sein d'un ciné-club étudiant clermontois.
«Notre particularité, c'est de montrer un éventail de sujets et de thématiques», explique Jacques Curtil, porte-parole de l'association.
Toutefois, «cette année, les thèmes de l'émigration ou de l'immigration - que ce soit une simple anecdote ou le thème central du film - sont très présents», ajoute M. Curtil, qui y voit le reflet de la
mondialisation.
La compétition Labo, sélection de films hybrides et décalés née avec l'utilisation des nouvelles technologies, fête cette année ses dix ans d'existence avec 40 films et une rétrospective spéciale.
Cinquante-cinq pays, du Liban au Japon, sont représentés dans la compétition internationale qui comporte 78 films.
La compétition nationale enfin comprend 63 films dont Le Petit tailleur, deuxième court-métrage du comédien Louis Garrel.
Parallèlement au festival, qui avait accueilli en 2010 plus de 144000 visiteurs, se tiendra le 26e Marché du court-métrage, rendez-vous incontournable pour les professionnels du monde entier.
Une rétrospective intitulée «Courts des contes» présente 24 films, pour la plupart des adaptations des contes de Perrault, Grimm ou Andersen, source d'inspiration pour le cinéma dès ses origines avec le Barbe bleue du catalogue des films Lumière, réalisé en 1897.De Cendrillon, un film de cinq minutes réalisé par Georges Méliès en 1899, à La Madre, court-métrage de l'Espagnol...

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