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Palestiniens: annexion par Israël des colonies au cas par cas

Les Palestiniens ont affirmé avant les pourparlers de paix en 2010 que l'annexion de colonies par Israël serait discutée au cas par cas et que les territoire échangés devraient être équivalents, selon des documents obtenus samedi par l'AFP.
Datés de mai 2010, ces documents, portant sur les frontières et la sécurité, ont été communiqués par un haut responsable palestinien qui avait remis la veille à l'AFP l'exposé des positions palestiniennes sur deux autres questions du statut final, les réfugiés et Jérusalem-Est.
"Ce sont les documents originaux qui ont été présentés officiellement à Israël et aux Etats-Unis" avant la reprise des pourparlers le 2 septembre 2010, avait-il précisé sous le couvert de l'anonymat soulignant qu'ils avaient été également transmis à la Ligue arabe.
Ces résumés de la position palestinienne sont dévoilés après la publication cette semaine par la chaîne Al-Jazira basée au Qatar de centaines d'archives sur les pourparlers de 1999 à 2010, qui ont embarrassés les négociateurs palestiniens, accusés de capitulation face à Israël dans l'opinion palestinienne et arabe.
Rappelant que les lignes de 1967 constituent pour la partie palestinienne la base des discussions, celle-ci réaffirme être "prête à envisager des modifications mineures de la frontière sur la base d'échange de territoire au ratio de 1 pour 1, de même taille et valeur, dans la même zone géographique".
Elle écarte "toute discussion sur les échanges de territoire qui prennent pour référence les +blocs de colonies+, et à plus forte raison l'annexion globale de ces zones", disant vouloir "discuter les possibles échanges colonie par colonie".
Le document exclut en outre "l'échange de Palestiniens d'un côté ou de l'autre de la frontière de 1967".
En 2008, selon les informations diffusées par Al-Jazira, la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni avait suggéré à ses interlocuteurs palestiniens une modification frontalière pour que l'Etat palestinien inclue des Arabes israéliens vivant dans des localités coupées en deux par la frontière.
Le document sur la sécurité prévient que les Palestiniens n'accepteront "aucune présence ou contrôle militaire résiduel sur quelque portion que ce soit de notre territoire, espace aérien, eaux territoriales ou frontières", appelant en conséquence au déploiement transitoire d'une force internationale après le retrait israélien.
Cette force, "sous mandat de l'ONU ou de l'Otan ou les deux", serait placée "sous commandement de l'ONU, de l'Otan, des Etats-Unis, de l'Union européenne ou une combinaison de ceux-ci", selon le texte.
Les responsables palestiniens ont accusé Al-Jazira d'être "instrumentalisée", au moment où, face au blocage des négociations, ils ont demandé au Conseil de sécurité une résolution condamnant la colonisation israélienne et tentent d'obtenir la reconnaissance du plus grand nombre possible de pays.
Signe que les fuites n'ont pas brisé cette dynamique, le Paraguay a rejoint vendredi la liste grandissante des pays latino-américains qui reconnaissent la Palestine sur les frontières de 1967.
Les Palestiniens ont affirmé avant les pourparlers de paix en 2010 que l'annexion de colonies par Israël serait discutée au cas par cas et que les territoire échangés devraient être équivalents, selon des documents obtenus samedi par l'AFP.Datés de mai 2010, ces documents, portant sur les frontières et la sécurité, ont été communiqués par un haut responsable palestinien qui avait...