Le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a estimé mercredi que l'Egypte était "très certainement un régime autoritaire" mais qu'il n'était pas question, pour la France, de se "substituer aux peuples eux-mêmes dans les décisions qu'ils prennent" dans leur pays.
Interrogé sur Canal+ sur la situation en Egypte, au deuxième jour d'une mobilisation sans précédent contre le président Hosni Moubarak au pouvoir depuis trois décennies, M. Juppé a déclaré : l'Egypte "n'a pas une démocratie qui correspond aux standards qui sont les nôtres", "c'est très certainement un régime autoritaire".
Mais "est-ce que c'est à la France de décerner à tous les pays de la planète des certificats de démocratie?", a-t-il demandé.
"En ce qui concernent les Egyptiens, il ne faut pas se substituer aux peuples eux-mêmes dans les décisions qu'ils prennent et les mouvements qu'ils engagent", a-t-il conclu.
Le ministre a réaffirmé que le gouvernement n'était "pas du tout indifférent" à ce qui se passe actuellement dans les pays arabes. "On a dit très clairement, s'agissant de la Tunisie, que nous soutenions les efforts du peuple tunisien". "Les Tunisiens sont nos amis et nous souhaitons qu'ils marchent vers la démocratie", a-t-il ajouté.
Le gouvernement français a été sévèrement critiqué pour avoir tardé à condamner la répression des manifestations et à soutenir la révolution du jasmin. Ce n'est qu'au lendemain de la chute de l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali que Paris avait explicitement appuyé le soulèvement populaire.
Interrogé sur Canal+ sur la situation en Egypte, au deuxième jour d'une mobilisation sans précédent contre le président Hosni Moubarak au pouvoir depuis trois décennies, M. Juppé a déclaré : l'Egypte "n'a pas une démocratie qui correspond aux standards qui sont les nôtres", "c'est très certainement un régime autoritaire".
Mais "est-ce que c'est à la France de décerner à tous les pays de la planète des certificats de démocratie?", a-t-il demandé.
"En ce qui concernent les Egyptiens, il ne faut pas se substituer aux peuples eux-mêmes dans les décisions qu'ils prennent et les mouvements qu'ils engagent", a-t-il conclu.
Le ministre a réaffirmé que le gouvernement n'était "pas du tout indifférent" à ce qui se passe actuellement dans les pays arabes. "On a dit très clairement, s'agissant de la Tunisie, que nous soutenions les efforts du peuple tunisien". "Les Tunisiens sont nos amis et nous souhaitons qu'ils marchent vers la démocratie", a-t-il ajouté.
Le gouvernement français a été sévèrement critiqué pour avoir tardé à condamner la répression des manifestations et à soutenir la révolution du jasmin. Ce n'est qu'au lendemain de la chute de l'ex-président Zine el Abidine Ben Ali que Paris avait explicitement appuyé le soulèvement populaire.
Le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a estimé mercredi que l'Egypte était "très certainement un régime autoritaire" mais qu'il n'était pas question, pour la France, de se "substituer aux peuples eux-mêmes dans les décisions qu'ils prennent" dans leur pays.Interrogé sur Canal+ sur la situation en Egypte, au deuxième jour d'une mobilisation sans précédent contre le...
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