L'avocat général, Olivier Bray, a requis une peine de 20 ans de réclusion, dont les deux tiers de sûreté, à l'encontre d'Ouassini Cherifi et du Tunisien Mourad Feridhi.
A l'encontre des deux autres accusés détenus, le Français Hichem Ezzikouri et le Tunisien Manoubi Ben Hadj Brahim, il a demandé des peines de respectivement 10 et 15 ans de réclusion criminelle, cette dernière assortie d'une sûreté des deux tiers.
Les peines requises contre les quatre accusés comparaissant libres sous contrôle judiciaire s'étalent de cinq ans de prison, dont quatre ans ferme, à sept ans dont les deux tiers de sûreté.
"Vous avez affaire à une cellule dormante dont l'objectif, avec des intérêts divergents, était de commettre des attentats terroristes", a déclaré à la cour l'avocat général.
Il est reproché aux huit accusés leur implication, à des degrés divers, dans le braquage raté d'une société de transport de fonds à Beauvais, près de Paris, et le vol de sacs de documents de l'imprimerie nationale à Fretin (nord) en 2005, ainsi que la détention d'armes de guerre et explosifs.
Selon l'accusation, Ouassini Cherifi et Mourad Feridhi auraient en outre ouvert des commerces destinés au "financement du terrorisme".
Cherifi, déjà condamné en 2002 à cinq ans de prison pour un trafic de faux passeports en lien avec des réseaux islamistes, conteste l'ensemble des faits qui lui sont reprochés.
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