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Économie - Irak

Le chômage est le plus grand frein au retour des déplacés

Le haut-commissaire de l'ONU pour les Réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a estimé hier à Bagdad que le chômage et les problèmes socio-économiques étaient un plus grand frein au retour des déplacés ou réfugiés irakiens que les violences qui continuent d'ensanglanter le pays.
« De nombreuses personnes sont déjà rentrées mais certaines que nous avons interrogées citent les problèmes de l'emploi, de l'économie, comme un obstacle à la réussite de leur intégration », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite de trois jours en Irak.
« Pour la plupart des personnes à qui nous avons parlé, le manque d'opportunités (économiques) est plus important que les inquiétudes qui peuvent demeurer concernant la sécurité », a-t-il ajouté.
« Il y a eu des progrès, mais il reste encore beaucoup à faire pour assurer un retour réussi » des déplacés et des réfugiés, a-t-il poursuivi.
Le HCR estime à environ 1,3 million le nombre d'Irakiens déplacés à l'intérieur du pays, dont 500 000 vivent dans des conditions « extrêmement précaires », selon un communiqué publié lundi.
L'agence onusienne affirme aujourd'hui ne pas avoir de statistiques concernant le nombre d'Irakiens ayant fui à l'étranger, après avoir clamé en 2008 le chiffre de deux millions de réfugiés, concentrés principalement en Syrie et en Jordanie.
Le HCR se contente désormais d'indiquer que 196 000 Irakiens sont inscrits en tant que réfugiés sur ses listes, principalement dans ces deux pays et au Liban.
M. Guterres a dit espérer que le nouveau gouvernement, investi en décembre, lance des projets se traduisant par des créations d'emplois, afin de permettre une amélioration des conditions de vie de tous les Irakiens.
L'Irak mise sur l'exploitation de ses immenses réserves pétrolières pour relancer son économie, en ruine après des décennies de guerre et de sanctions. Selon l'ONU, le taux de chômage (total et partiel) atteint 28 % de la population active du pays.
Le haut-commissaire de l'ONU pour les Réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a estimé hier à Bagdad que le chômage et les problèmes socio-économiques étaient un plus grand frein au retour des déplacés ou réfugiés irakiens que les violences qui continuent d'ensanglanter le pays.« De nombreuses personnes sont déjà rentrées mais certaines que nous avons interrogées citent les...

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